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vendredi 7 janvier 2011

Dieu nous console (2)


Dieu nous console (2)

Saint Paul peut préciser que sa vie de renoncement à toute ambition personnelle, qui le voit accablé de toute manière mais non écrasé, plongé dans l’inquiétude mais non dans le désespoir, pourchassé mais non délaissé, terrassé mais non anéanti (cf. 2 Corinthiens 3, 8-9), il vit « tout cela à cause de vous : pour que la grâce répandue à profusion fasse surabonder chez un plus grand nombre l’action de grâces à la gloire de Dieu » (2 Corinthiens 3, 15). Pour que les fidèles témoignent leur reconnaissance envers Dieu pour la générosité héroïque de Paul, source de leur consolation dans les propres épreuves et du salut que celles-ci contribuent à obtenir. (lire la suite)
Paul donne un exemple de don de soi poussé à l’extrême et de sollicitude constante pour les Eglises. « Soyez compatissants, comme votre Père est compatissant » (Luc 6, 36). Le Seigneur nous invite à faire preuve de miséricorde envers les hommes, envers tous les hommes, à transposer aux autres la miséricorde et la compassion qu’il ressent pour nous, pauvres pécheurs. Et il ajoute : « Ne jugez pas, et vous ne serez pas mis en jugement ; ne condamnez pas, et vous ne serez pas condamnés » (Luc 6, 37), « car c’est d’après le jugement que vous portez que vous serez jugés, et c’est avec la mesure que nous employez qu’on mesurera pour vous » (Matthieu 7, 2). D’où cette règle d’or : « Pardonnez, et vous obtiendrez le salut » (Luc 6, 37), règle qui s’applique à toutes les circonstances et envers tous nos semblables. Elle ne souffre aucune exception.
Nous pouvons avoir l’impression que c’est trop difficile pour nous, que cela dépasse nos forces. Portant, nous trouverons Dieu pourvu que nous le cherchions « de tout notre cœur et de toute notre âme » (Deutéronome 4, 29). Et que nous allions le chercher là où il se trouve, c’est-à-dire dans l’Eucharistie, dans la sainte messe et la sainte communion, pourvu que nous soyons disposés à le recevoir dignement.
Que le monde nous complique l’existence ou la facilite, qu’il nous permette d’exprimer notre foi ou qu’il y fasse obstacle, qu’il nous loue – ce qui arrive rarement – ou qu’il nous calomnie, qu’importe. Dieu est et reste notre consolation et notre force. Si nous le cherchons sincèrement, nous le trouvons. Il nous dit : « Prenez confiance, j’ai vaincu le monde » (Jean 16, 33). Nous avons là l’optimisme chrétien, qui déplace les montagnes (cf. Marc 11, 23).

(fin)

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