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mardi 18 janvier 2011

La Providence et l’homme (2)

La Providence et l’homme (2)

Nous pouvons comprendre qu’il convient d’agir ainsi parce que Dieu nous a doté d’une intelligence : « Je lui ai encore donné l’intelligence, pour que, dans la sagesse de mon Fils unique, l’homme connaisse ma volonté, car c’est moi qui donne toutes les grâces avec un brûlant amour de Père » (Dieu à sainte Catherine de Sienne, Dialogue, chapitre 134, sur la divine Providence). C’est là une partie de la dignité de l’homme, cette intelligence qui est une étincelle de l’intelligence divine. Elle nous permet de comprendre ce que nous avons à faire à chaque instant pour rester dans la compagnie de Dieu et nous élever peu à peu dans les degrés de la sainteté, pour effectuer les choix qui s’imposent dans chaque cas. (lire la suite)
Dieu dit encore que, dans sa Providence, il a doté l’homme de volonté : « Et je lui ai donné aussi la volonté pour aimer, en participant à la douceur du Saint-Esprit, afin qu’il puisse aimer ce que son intelligence ne pouvait connaître et voir. » Cette volonté n’est rien d’autre qu’une capacité à aimer. A aimer Dieu par-dessus toute chose, et à aimer tout ce qui conduit à aimer Dieu, et, par opposition, à détester tout ce qui nous écarte de lui, non seulement le péché, mais aussi les imperfections.
Voilà comment Dieu, dans sa Providence, nous a modelés – à son image et sa ressemblance, dotés de mémoire, d’intelligence et de volonté – afin de pouvoir nous admettre dans sa société, de faire de nous ses intimes, ceux qui peuvent partager sa vie, malgré leur condition de créature. C’est vraiment surprenant. Mais puisqu’il en est ainsi, remercions sincèrement le Seigneur de cette prédilection. Et une manière de le remercier, la meilleure manière, c’est de nous comporter, ou de tâcher de nous comporter, conformément à notre dignité de créature humaine dont Dieu a pris tellement soin, en qui il a mis toute la part de lui-même qu’il pouvait lui communiquer. « Voilà ce que ma douce Providence a fait, uniquement pour que l’homme soit capable de me comprendre et de me goûter avec une joie parfaite, dans l’éternelle vision qu’il aurait de moi. »
Soyons donc très humains, c’est-à-dire mettons au service de la vérité et du bien toutes nos facultés, pour être très divins, c’est-à-dire pour nous sanctifier vraiment.
Et pour nous accompagner sur notre chemin, Dieu, par un autre effet de sa Providence, nous a donné sa propre Mère. Avec Marie, comment n’arriverions-nous pas à aimer Dieu et sa très sainte Volonté ?

(fin)

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