L’amour de l’Église et du pape (3)
L’amour
de l’Église et du pape (3)
Ajoutons
que le pouvoir
de Dieu
n’est pas lié par des dispositions externes, quand
bien proviendraient-elles
de lui, comme
c’est le cas pour la
constitution de l’Église une, sainte,
catholique
et apostolique.
Mais
il
garde entière sa puissance de salut, par des
voies que lui seul décide.
Il n’en
reste pas moins que Jésus-Christ
ne nous
a pas fait connaître, officiellement disons, d’autre
voie salut que l’Église qu’il
a fondée. Et qu’il est
donc
essentiel de faire aimer l’Église catholique
pour
conduire le maximum
d’âmes sur cette voie de Salut, ouverte par notre
Seigneur et inaugurée
avec
l’envoi
du Saint-Esprit.
Ce
qui a pour corollaire précisément le devoir d’évangéliser. Il
s’agit d’une devoir, tout
comme d’un droit,
de tout
baptisé,
et même
un devoir
fondamental dont
nul ne peut se considérer exempté.(lire la suite)
Le
concile Vatican II a
proclamé l’appel
universel à la
sainteté
et à l’apostolat :
il n’existe
pas de spécialistes
de la sainteté
et, à part, des
spécialistes de
l’apostolat ;
mais
tous
dans l’Église nous
sommes à la fois invités à nous sanctifier et à évangéliser
autour de nous ou de façon plus large si nous avons accès, par
exemple, à des moyens de communication.
Nous
sommes dans
l’Église et sommes d’Église. Et nous
voulons que
l’Église se répande de par le monde. Pour cela, une condition
première est de conserver
la communion avec les autres
membres
de l’Église,
et d’abord avec le
saint-père, de
suivre les
enseignements du
magistère, qui guide
notre
marche vers le ciel, qui nous
aide à rester
fidèles
au Maître. Il importe de
nos efforcer toujours et
en tout de sentire cum
Ecclesia, de sentir
avec l’Église du Christ, notre Mère. Ce
qui veut dire de suivre comme unique
doctrine celle qu’enseigne le magistère du saint-siège. En
ce sens, un bon enfant de l’Église
accepte
tout ce que ce magistère propose,
et repousse
tout ce qu’il rejette. Il
adhère fermement à toutes les doctrines que le magistère énonce
comme étant des vérités
de foi.
Cela
va de soi. Du moins, cela ne devrait
pas poser
de problème.
À moins d’être encore
marqué de gallicane. Il
faut bien constater que le
gallicanisme existe encore
de nos jours, qu’il
subsiste dans
certaines mentalités, et notamment dans
des mentalités
cléricales. L’adhésion au
magistère ne paraît pas
toujours
évidente pour
tous.
Et certains se trouvent
parfois quelque
peu éloignés
de la réalité ecclésiale. Il
suffit de parler du
Catéchisme de l’Église
Catholique à
nos amis pour
constater que
bien souvent ils ignorent
son existence.
Il a
beau avoir connu un grand
succès de
librairie à sa
parution,
avec plus de
600 000 exemplaires
vendus pour sa
première
édition.
C’est déjà loin dans
le temps et cela fait
malgré tout
peu de monde rapport par
rapport à l’ensemble
des catholiques, pour ne
parler que d’eux, qui en sont les premiers destinataires.
Les nouvelles
générations ne l’ont
généralement pas acquis. Et il dort souvent sur
une étagère.
À nous
de l’exhumer, car c’est une mine formidable. Une explication
fouillée de tout
ce à quoi nous
croyons.
C’est
vraiment une grâce
inouïe d’avoir
à notre disposition
un magistère
dans
l’Église. Il est
plus
qu’une boussole. C’est un guide permanent, qui monte constamment
créneau p rappeler grands
principes,
pour
rectifier les
erreurs, donner des
orientations, aider à
vivre la
foi dans
le contexte
du moment, encourager à l’évangélisation, répondre aux
défis du monde
contemporain, etc. C’est
un énorme avantage sur
nos frères
orthodoxes et plus
encore des diverses
confessions protestantes,
ne parlons pas des sectes protestantes
qui continuent proliférer.
Disposer
d’un magistère
qui, sous
l’inspiration du
Saint-Esprit, définit les
vérités de foi est une
grâce inestimable.
Disposer d’un magistère
qui est le gardien jaloux du
dépôt de la foi confié
à l’Église nous
donne une assurance
inébranlable. Que pourrions-nous
faire et dire, si le
contenu de ce dépôt
évoluait en fonction
des circonstances
historiques ?
S’il était conditionné
au consensus d’une majorité fluctuante qui a de toute
façon peur de la Croix, et qui n’est pas encline par nature
à fournir des efforts.
(à
suivre)
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire