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mardi 26 février 2019

L’amour de l’Église et du pape (5)

L’amour de l’Église et du pape (5)

Au moment de la béatification d’Alvaro del Portillo, l’on a souligné son amour de l’Église dans la continuité de l’enseignement et du comportement de saint Josémaria. Le Bulletin d’Information édité à cette occasion comportait un éditorial soulignant cet aspect de sa vie et de son service, discret mais ô combien efficace, de l’Église. Dans son message pour cette béatification, le pape François écrivait en ce sens, et sa réflexion prend évidemment un poids particulier : « Son amour pour l’Église, épouse du Christ, était remarquable : il l’a servie avec un cœur dépouillé d’intérêts mondains, loin de toute discorde, accueillant envers tous et recherchant toujours ce qu’il y a de positif chez les autres, ce qui unit, ce qui construit. Jamais une plainte ou une critique, pas même dans les moments les plus difficiles, mais au contraire, selon l’exemple de saint Josémaria, il répondait toujours par la prière, le pardon, la compréhension et la charité sincère. »(lire la suite)
La vocation du prophète Isaïe, par laquelle nous avons débuté ces réflexions, nous a conduits à penser au temple où nous sommes appelés à servir Dieu, à l’Église, corps mystique du Christ que nous formons à nous tous.
Nous avons dit que le salut se trouve dans l’Église du Christ. En laquelle nous voyons notre mère, qui pourvoit à nos besoins spirituels, entre autres, grâce à sa fonction magistérielle. Rappelons-nous la finale du livre de l’Apocalypse, qui peut nous plonger dans une certaine perplexité. Je la cite : « Devant tout homme qui écoute les paroles de ce livre de prophétie, je l’atteste : si quelqu’un y fait des surcharges, Dieu le chargera des fléaux qui sont décrits dans ce livre ; et si quelqu’un enlève des paroles à ce livre de prophétie, Dieu lui enlèvera sa part : il n’aura plus accès à l’arbre de vie ni à la Ville sainte, qui sont décrits dans ce livre » (Ap 21, 18-19). Qu’on se le tienne pour dit !
Nous nous sommes enfin tournés vers la figure du pape, la figure « auguste » aurait-on dit à d’autres époques. Nous l’aimons. Nous prions pour lui. Nous avons sans doute remarqué que dans toutes ses interventions, écrites ou orales, le pape François implore des prières. Ne faisons pas la sourde oreille.
La Vierge Marie est Turris civitatis, la Tour de David qui garde la cité. Les puissances de l’enfer ne prévaudront pas contre elle, affirmait le Seigneur à Simon-Pierre au moment où il lui conférait la primauté sur les autres apôtres et le pouvoir de lier et de délier. Les puissances infernales se sont déjà bien souvent cassé les dents au cours de leurs attaques contre l’Église et le pape, des attaques qui ne peuvent qu’échouer. La Turris civitatis veille sans relâche. Elle qui est aussi Mater Ecclesiae. Elle qui est notre Mère, et donc tout spécialement la Mère de celui qui agit sur terre au nom de son Fils, qui gouverne l’Église à sa place, avec son pouvoir.
Ô Marie, renforcez continuellement notre amour de l’Église et du pape. Aidez-nous à le communiquer autour de nous, à avoir la force d’âme nécessaire pour rectifier les erreurs ou les critiques stériles que nous entendons. Faites de nous de bons enfants de l’Église et du Pontife romain, « heureusement régnant », selon la formule consacrée.

(fin)

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