L’amour de l’Église et du pape (5)
L’amour
de l’Église et du pape (5)
La
vocation du prophète Isaïe, par
laquelle nous avons débuté ces réflexions,
nous
a conduits à penser au temple où nous
sommes appelés à
servir
Dieu,
à l’Église, corps mystique du Christ
que
nous
formons à nous
tous.
Nous
avons
dit que le salut se trouve dans
l’Église du Christ. En laquelle nous
voyons
notre
mère, qui pourvoit à nos besoins spirituels,
entre autres, grâce
à sa fonction magistérielle. Rappelons-nous
la
finale du
livre de l’Apocalypse,
qui peut nous
plonger
dans
une
certaine
perplexité. Je la cite : « Devant tout homme qui écoute
les paroles de ce livre de prophétie, je l’atteste : si
quelqu’un y fait des surcharges, Dieu le chargera des fléaux qui
sont décrits dans ce livre ; et si quelqu’un enlève des
paroles à ce livre de prophétie, Dieu lui enlèvera sa part :
il n’aura plus accès à l’arbre de vie ni à la Ville sainte,
qui sont décrits dans ce livre » (Ap 21, 18-19). Qu’on se le
tienne pour dit !
Nous
nous
sommes enfin tournés vers la
figure
du
pape,
la
figure
« auguste » aurait-on dit à
d’autres
époques. Nous
l’aimons. Nous
prions
pour
lui. Nous
avons sans doute remarqué
que dans
toutes
ses interventions, écrites ou orales, le pape François
implore des prières. Ne
faisons pas la sourde oreille.
La
Vierge
Marie
est Turris
civitatis,
la Tour de David qui garde la cité. Les puissances de l’enfer ne
prévaudront pas contre
elle, affirmait le Seigneur
à Simon-Pierre
au moment où
il lui conférait
la
primauté
sur
les autres
apôtres
et le
pouvoir
de
lier
et de
délier.
Les puissances infernales se sont
déjà bien souvent
cassé les dents au
cours de
leurs attaques
contre
l’Église
et le
pape,
des
attaques
qui ne peuvent qu’échouer. La Turris
civitatis
veille sans relâche. Elle qui est aussi
Mater
Ecclesiae.
Elle qui est notre
Mère,
et donc
tout
spécialement la Mère de celui qui agit sur terre au nom de son
Fils, qui gouverne
l’Église
à sa place, avec son pouvoir.
Ô
Marie, renforcez continuellement notre
amour
de
l’Église
et du
pape.
Aidez-nous
à le communiquer autour de nous,
à avoir la
force
d’âme nécessaire
pour
rectifier les
erreurs
ou les
critiques
stériles que
nous entendons.
Faites de nous
de bons enfants de l’Église et du Pontife romain,
« heureusement régnant », selon la
formule
consacrée.
(fin)
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