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mercredi 20 mai 2009

La confiance en Dieu (1)

La confiance en Dieu (1)

« Tu t'es approché au jour où je t'ai invoqué, et tu as dit : « Ne crains pas ! » (Lamentations 3, 57). Voilà qui est réconfortant et plus que rassurant. Le Seigneur n'abandonne pas celui qui l'implore dans le besoin. Il n'est pas nécessaire de se trouver en situation de détresse pour faire appel à Dieu. Nous sommes toujours dans le besoin. Son aide nous est nécessaire à tout instant. « Ne crains pas ! » nous dit-il avec empressement.
Et il ajoute, à propos du pécheur que je suis, pécheur mais repentant : (lire la suite) « On ne se rappellera plus aucun des péchés qu'il a commis » (Ézéchiel 33, 16). N'est-ce pas magnifique ? C'est une pensée qui doit nous pousser à chercher d'éviter le péché. Dieu est si bon ! Qu'il puisse oublier mes nombreux péchés ! Voilà qui est inouï. Dieu seul peut agir de la sorte, avec une telle magnanimité.
Et il le peut, parce que, assure-t-il, « je suis un Dieu proche, et non un Dieu lointain » (Jérémie 23, 23), et qu'à celui qui revient vers lui, il ne montrera « pas un mauvais visage, car je suis bienveillant » (Jérémie 3, 12). Je t'invoque donc : viens-moi en aide, viens à mon secours et ne tiens pas compte de mes iniquités.
« Ne crains pas ! » « Je suis un Dieu proche », si proche que je suis partout où tu te trouves, prêt à intervenir ; guettant un signe d'intérêt de ta part, ton appel, car « je suis las de me repentir » (Jérémie 15, 6), d'avoir prodigué mes bienfaits et j'attends avec impatience un mot, un geste, un rien pour me porter à votre secours.
Seigneur, j'ai confiance en toi. Je sais bien que je ne mérite pas ta confiance. Mais à toi je peut faire entière confiance. Il est dit que tu te chargeras toi-même de défendre notre cause (cf. Jérémie 50, 34), pourtant si peu défendable.
Mais tu nous aimes, voilà tout. C'est aussi simple que cela. Tu nous défends auprès du Père. D'ailleurs, « ce n'est pas de plein gré qu'il tourmente et qu'il afflige les enfants des hommes » (Lamentations 3, 33). Le sachant de surcroît, tu en profites. Et tu te ranges de notre côté.

(à suivre...)

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