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samedi 2 mai 2009

Le regard de Joseph sur Marie (2)

Le regard de Joseph sur Marie (2)

Marie, elle, est la toute-sainte. peut la saluer avec les termes affectueux et admiratifs de l'Écriture : « Ton cou est comme la tour de JosephDavid, bâtie en forteresse » (Cantique des cantiques 4, 4). En vérité, « comme le lis au milieu des chardons, telle est mon amie parmi les jeunes femmes ». Et elle de répondre, « comme un pommier au milieu des arbres de la forêt, tel est mon bien-aimé parmi les jeunes hommes », et moi « je suis le narcisse au milieu des chardons, le lis des vallées » (Cantique des cantiques 2, 2-3.1). (lire la suite)
Joseph appartient à Marie et elle à lui. Leur union le propulse dans un courant très fort qui s'écoule avec l'impétuosité de l'Amour. Quel bien immense lui cause la simple présence de l'amie si naturelle et si fidèle, si douce et attentionnée ! Comme il est bon de se retrouver, « car elle est le resplendissement de la sagesse éternelle, le miroir sans tache des opérations de Dieu et l'image de sa bonté » (Sagesse 7, 26).
Le regard de saine convoitise porte au-delà de la chair. Ce sont des replis cachés du cœur qu'il affouille et dont il se nourrit. Joseph ne s'habitue pas à la société de Marie. J'ai pu constater quelque chose de semblable aussi chez monseigneur del Portillo, le plus proche collaborateur de saint Josémaria, puis son premier successeur à la tête de l'Opus Dei. Bien que partageant continuellement son existence quotidienne et travaillant de concert avec lui, il était insatiable de le voir et de l'écouter. Plus, plus ! Il en voulait toujours plus, conscient d'avoir affaire à un très grand saint.
Et Joseph alors ! Sa soif de Marie était intarissable, car c'était une soif de Dieu. Et il ignorait que Marie la comblerait au-delà de toute espérance prévisible en mettant au monde le propre Fils de Dieu !
« C'est un jardin fermé que ma sœur fiancée, une source fermée, un jardin bien clos » (Cantique des cantiques 4, 12).

(à suivre...)

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