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lundi 29 novembre 2010

Revêtir le Christ (2)


Revêtir le Christ (2)

« Revêtez le Seigneur Jésus-Christ. » Nous atteignons d’autant plus facilement cet objectif que nous prenons l’habitude de fréquenter notre Seigneur et de découvrir sa vie, qui est d’une richesse extraordinaire, parce qu’elle est divine. « Ces minutes que tu consacres chaque jour à la lecture du Nouveau Testament, selon le conseil que je t’ai donné (essayer de bien entrer dans chaque scène, et d’y participer, comme un personnage de plus) elles sont là pour que tu incarnes, pour que “ tu accomplisses ” l’Évangile dans ta vie…, et pour “ le faire accomplir ” » (saint Josémaria, , n° 672). L’Evangile n’est pas à proprement parler une biographie du Christ. En tout cas pas selon les critères actuels de ce genre littéraire. Il est en réalité beaucoup plus que cela, (lire la suite) car il nous met en contact réel avec un personnage qui reste bien vivant : « Jésus-Christ est le même hier et aujourd'hui ; il le sera éternellement » (Hébreux 13, 8). Bien qu’il soit mort sur la Croix pour nos péchés, il est vraiment ressuscité, il « s’est ressuscité » et il est « assis à la droite de Dieu » (Colossiens 3, 1).
La lecture méditée de l’Evangile nous aide à vivre cet autre conseil de saint Paul : « Soyez des imitateurs de Dieu, comme des enfants bien-aimés » (Éphésiens 5, 1). Imitons Dieu, qui est le seul saint (cf. Lévitique 11, 44), et prenons comme modèle Jésus-Christ, qui « est l'image du Dieu invisible » (Colossiens 1, 15).Telle est la grandeur de la vie chrétienne, telle est sa beauté. Nous voyons bien qu’elle est bien autre chose que l’accomplissement coincé d’une série de préceptes. Elle est entièrement faite d’amour. Elle nous invite à nous éprendre de Dieu, à vivre avec lui, à partager son existence, pour ressembler à Jésus-Christ, qui s’est fait « obéissant jusqu'à la mort, et à la mort de la Croix » (Philippiens 2, 8). Qu’elle est belle notre foi chrétienne ! Les sacrifices et les renoncements qu’elle demande en valent la peine. « Buvons jusqu’à la lie le calice de la douleur en cette pauvre vie d’à présent. — Qu’importe de souffrir dix, vingt, cinquante ans…, si c’est ensuite le ciel pour toujours, pour toujours…, pour toujours ? » (saint Josémaria, Chemin, n°182).

(fin)

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