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mercredi 9 février 2011

Dieu juste juge (1)

Dieu juste juge (1)

« Nous te louons, ô Dieu, nous te louons ; nous invoquons ton nom ; nous racontons tes merveilles » (Psaume 75, 2). « Ô Dieu, tu m’as instruit dès ma jeunesse, et jusqu’à présent je proclame tes merveilles » (Psaume 71, 17). Jusqu’à présent et à jamais. Ne m’as-tu pas créé pour te louer ? Pour que je chante ta gloire par toutes les occasions de ma vie ? C’est en soi un prodige que ta création et, dans celle-ci, celle de l’homme, que tu n’as pas hésité à faire à ton image et à ta ressemblance (Genèse 1, 26). Si la création tout entière renferme des vestiges, des traces de tes perfections (cf. Sagesse 13, 1-9), qui, « depuis la création du monde (…) deviennent (…) visibles à l’intelligence » (Romains 1, 20), dans le cas de l’homme tu y as mis un éclat de ton intelligence et de ton Amour et, (lire la suite) plus encore, chez celui que tu as régénéré dans le baptême, tu es venu habiter réellement, Père, Fils et Saint-Esprit, tu y as établi ta demeure ! « On parle de l’éclat glorieux de ta majesté, et l’on fait connaître tes œuvres prodigieuses » (Psaume 145, 5). Comment pourrait-il en aller autrement ? Quand nous regardons la vérité en face, la réalité de notre existence créée et rachetée, nous ne pouvons que répéter inlassablement « Je te louerai, Yahvé, de tout mon cœur, je raconterai toutes tes merveilles. Je me réjouirai et j’exulterai en toi » (Psaume 9, 2-3).
C’est – ce devrait être – le mouvement premier du cœur de l’homme. Se réjouir avec Dieu, en Dieu. Redire sans cesse les hauts faits de Dieu envers les pécheurs que nous sommes, toujours bien accueillis par lui, car, ce qu’il regarde, ce qui l’attire, c’est cette image et cette ressemblance, c’est de se retrouver en quelque sorte dans l’homme d’une façon très spéciale, d’une façon unique.
C’est bien ce qui t’attire à première vue. Tu ne peux pas cacher cependant que tout n’est pas lumière en nous, que nous sommes bien loin d’être innocents. Tu dois exercer ta justice. Mais je sais, moi, que mon Dieu « juge le monde avec justice, il prononce l’arrêt des peuples avec équité » (Psaume 9, 9). Nous nous étonnons avec Job : « Qu’est-ce que l’homme pour que tu en fasses tant d’estime, que tu fasses attention à lui, que tu le visites chaque matin, et qu’à chaque instant tu l’examines ? » (Job 7, 17-18). La réponse est simple : tu es notre Père et nous sommes tes enfants. Tu veux notre bien et tu viens nous aider à redresser la barre, à rectifier et à repartir d’un bon pied.
« Tu t’es assis sur ton trône en juste juge » (Psaume 9, 5). Encore une fois, c’est logique. Il est même bon qu’il en soit ainsi, parce que tu nous offres l’occasion, sans cesse renouvelée, de nous reprendre tant qu’il est encore temps de le faire.

(à suivre…)

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