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mercredi 2 novembre 2011

La Toussaint (2)


La Toussaint (2)

Nous pensons à tant de fondateurs d’ordres qui ont alimenté la piété du peuple des croyants tout au long des siècles, n’attirant pas seulement des hommes et des femmes à l’écart du monde, mais contribuant également à y insuffler un esprit nouveau. Nous pensons encore à saint Josémaria qui, répondant à l’appel de Dieu de fonder l’Opus Dei, a engagé un processus de retour à la nouveauté de l’Évangile en prêchant la sanctification de la vie quotidienne et des réalités terrestres, ouvrant un chemin de sainteté dans la vie ordinaire, accessible à tout un chacun. Son action, est appelée à se répercuter jusqu’à la fin des temps ; son influence n’en est qu’à ses débuts.
« Ce ne sont pas tous ceux qui me diront : Seigneur, Seigneur ! (lire la suite) qui entreront dans le royaume des cieux, mais celui qui fera la volonté de mon Père qui est dans les cieux » (Matthieu 7, 21). « Ce n’est pas en récitant de nombreuses prières, en faisant des neuvaines, en allumant des cierges ou en mangeant du poisson le vendredi que nous répondrons à l’appel du Christ, ni même en assistant à la messe ou en accomplissant certains actes d’abnégation. Toutes ces pratiques sont excellentes dans le contexte de la vie chrétienne ; mais, isolées, elles sont dénuées de tout sens religieux ; ce sont des gestes vides.
C’est en portant notre croix que nous répondons au Christ, c’est-à-dire en assumant la responsabilité de chercher et de faire, en tout, la volonté du Père. Voilà ce qui a été essentiel dans la vie du Christ sur la terre, de Sa mort à Sa résurrection. Tout a été fait pour obéir au Père. C’est pourquoi le Christ déclare à chaque chrétien : « Ce ne sont pas tous ceux qui me diront : Seigneur, Seigneur ! qui entreront dans le royaume des cieux, mais celui qui fera la volonté de mon Père qui est dans les cieux » (Matthieu 7, 21) » (Thomas Merton, Vie et sainteté, Paris, 1966, p. 44-45). Nous devons être cohérents avec la foi que nous disons professer.
« Père, apprends-nous à devenir des évangiles vivants
Et non des lecteurs de Bibles mortes » (Anonyme, « Apprends-nous à devenir des évangiles », dans J.-L. Maxence, Anthologie de la prière contemporaine, Paris, 2008, p. 249).

(à suivre…)

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