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mercredi 15 février 2012

Le rayonnement du Christ (3)


Le rayonnement du Christ (3)

La réaction et le commentaire des gens qui écoutent Jésus parler et qui le voient agir et opérer des miracles sont identiques quand Jésus s’arrête à « Capharnaüm, ville de Galilée » et qu’il « leur donnait l’enseignement les jours de sabbat » (Luc 4, 31) dans la synagogue de la ville, « selon sa coutume » (Luc 4, 16) partout où il se rendait. Saint Luc note, en effet, que « les gens étaient dans l’admiration pour l’enseignement qu’il donnait parce que sa parole était pleine d’autorité » (Luc 4, 32). Or, voici qu’un jour de sabbat, alors qu’il est en train de prêcher dans la synagogue, il s’y trouve « un démoniaque possédé d’un esprit impur qui se mit à crier très fort : « Ah ! laisse-moi tranquille, Jésus de Nazareth ! Tu es venu pour notre ruine ! Je sais qui tu es : le Saint de Dieu ! » (Luc 4, 33-34). La scène a dû être impressionnante. Les gens ont les sangs glacés en entendant cet homme possédé du démon, qui devait être repoussant à voir et à l’air menaçant.(lire la suite)
Remarquons que Jésus ne lui a rien dit. Il ne lui a pas adressé la parole. Et pourtant le démoniaque se sent agressé par la seule présence du Maître. Dieu et le diable ne font pas bon ménage. Et il est manifeste que le démon ne peut pas supporter la présence de Dieu. Il faut qu’il s’enfuie.
La scène a d’autant plus frappé les esprits que tous entendent cet homme répugnant qualifier Jésus de « Saint de Dieu ! » Les Pharisiens et les docteurs de la Loi ne reconnaissent pas en lui le Messie, et il faut que ce soit le diable en personne qui le proclame ! C’est bouleversant. La Vérité s’impose même aux démons qui ignorent pourtant ce que vrai veut dire. Mais il faut bien proclamer que Jésus est le Christ Sauveur. « Je vous le dis, si ceux-ci se taisent, les pierres crieront » (Luc 19, 40).
Alors « Jésus lui dit d’un ton impératif : « Tais-toi et sors de lui ! » (Luc 4, 35). Il n’est pas question pour lui d’obtempérer à l’injonction du démon. Il est effectivement venu pour sa perte. Et nul ne peut résister à la Parole de Dieu qui peut revêtir une force incroyable dans certaines circonstances, comme à Gethsémani, quand, ayant répondu : « C’est moi ! » à ceux qui disaient chercher Jésus de Nazareth, afin de l’arrêter, à ces mots tous « reculèrent et tombèrent à terre » (Jean 18, 6).
Jésus commande avec force. « Alors le démon, après l’avoir jeté à terre devant tout le monde, sortit de lui sans lui faire aucun mal » (Luc 4, 35), ce qui est digne d’être souligné, parce que le diable est plutôt du genre violent. Il se contente ici de secouer son possédé « frénétiquement et, poussant un grand cri, il sortit de lui » (Marc 1, 26). Ce qui a dû être effroyable à entendre. C’est un cri de rage de devoir décamper de cette âme dont le diable s’était emparée et qu’il croyait désormais sienne à tout jamais.

(à suivre…)

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