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jeudi 5 juillet 2012

Confiance en Dieu (4)

Confiance en Dieu (4)

« Il n’y a pas de périls pour celui qui craint Dieu, mais pour celui qui ne le craint pas. Comment celui que la vertu élève au-dessus des souffrances, qui considère le présent comme une ombre fugitive, pourrait-il éprouver quelque mal ? Que craindrait-il ? Qu’est-ce qui pourrait être un mal pour lui ? Cherchons donc un asile sur ce roc inébranlable. Quand on nous construirait une ville entourée de murailles ; mieux encore, quand on nous transporterait dans une terre où nous serions à l’abri de tout trouble et au sein de l’abondance, en sorte que nous n’eussions rien à démêler avec personne, notre sécurité serait moins grande que celle où nous met le Christ » (saint Jean Chrysostome, Homélies sur les Actes des apôtres 13, 3). Si Dieu transcende infiniment sa création, il ne lui est pas moins présent, la conduisant vers sa perfection et son achèvement : « Dieu est infiniment plus grand que toutes ses œuvres » (cf. Siracide 43, 28). « Sa majesté est plus haute que les cieux » (Psaume 8, 2), « à sa grandeur point de mesure » (Psaume 145, 3). (lire la suite) Mais parce qu’il est le Créateur souverain et libre, cause première de tout ce qui existe, Il est présent au plus intime de ses créatures : « En lui nous avons la vie, le mouvement et l’être » (Actes 17, 28). Selon les paroles de saint Augustin, Il est « plus haut que le plus haut de moi, plus intime que le plus intime » (Confessions 3, 6, 11) » (Catéchisme de l’Église catholique, n° 300). Mais Dieu ne donne pas seulement à la créature d’exister. Il ne l’abandonne pas à elle-même, ce qui serait la laisser aller droit à l’abîme, à sa perte. « Il la maintient à chaque moment dans l’être, lui donne d’agir et la porte à son terme. Reconnaître cette dépendance complète par rapport au Créateur est une source de sagesse et de liberté, de joie et de confiance » (Catéchisme de l’Église catholique, n° 301). « Le Seigneur est bon envers tous, et sa compassion s’étend à toutes ses œuvres » (Psaume 145, 9). Et, comme l’auteur sacré le reconnaît dans le livre de la Sagesse (11, 24-26), « oui, tu aimes tout ce qui existe, et tu n’as de dégoût de rien de ce que tu as fait [même s’il pourrait en éprouver pour l’homme pécheur et rebelle !] ; car si tu avais haï quelque chose, tu ne l’aurais pas formé. Et comment une chose aurait-elle subsisté, si tu ne l’avais voulue ? Ou comment ce que tu n’aurais pas appelé aurait-il été conservé ? Mais tu épargnes tout, parce que tout est à toi, Maître ami de la vie », ou, selon une autre traduction, « toi, Seigneur, qui aime les âmes ». Voilà qui est bien dit et qui définit bien notre Dieu : ami de la vie, ami des âmes, de toutes les âmes, dont il veut qu’elles possèdent la vie et l’aient en abondance (cf. Jean 10, 10), et pour lesquelles il a donné sa propre vie (cf. Marc 10, 45). (à suivre…)

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