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samedi 24 août 2013

Nos Béthanies (1)

Nos Béthanies (1)

Nous nous sommes plongés dans le climat de Béthanie à différents moments de la vie de notre Sauveur Jésus-Christ. ne nous en éloignons pas. Fréquentons Marthe, Marie et Lazare, qui ne manqueront pas de nous inviter chez eux pour, avec eux, dans ce nouveau Béthanie qu’est notre tabernacle, continuer d’écouter le Maître et de le servir, d’unir l’action – le travail - à la contemplation pour, avec lui, rendre gloire à son Père, qui est aussi pleinement notre Père, et donner notre vie pour que les autres l’aient – la vraie Vie, celle de la grâce, de l’inhabitation de la Très Sainte Trinité – et qu’ils l’aient surabondante (cf. Jean 10, 20). (lire la suite) Le tabernacle est un Béthanie, parce que nous nous y retrouvons avec notre Seigneur, et que nous pouvons y éprouver toute son affection débordante, l’y voir dans toute sa Beauté et toute sa Bonté, même si ce n’est pas avec les yeux du corps. Mais l’âme, elle, ne s’y trompe pas. Elle sent bien la proximité de son Bien-Aimé. Elle se sent aimée au superlatif. Elle reçoit avec reconnaissance toutes les leçons divines, dont la moindre n’est pas que Jésus se donne précisément lui-même à nous, avec son Corps, son Sang, son Âme et sa Divinité. Et qu’il nous permet de frayer avec lui, malgré notre indignité. Il y a trois choses principales qui font ordinairement naître l’amour en nous, explique saint Jean Chrysostome : « La beauté du corps, la grandeur des bienfaits et l’amour qu’on a pour nous. [Ces conditions] existent toutes les trois [en Dieu] à un tel degré de surabondance que le langage n’y peut atteindre. Et d’abord, la beauté de cette nature bienheureuse et sans tache est quelques chose de si prodigieux et de si inviolable que cela surpasse toute expression et échappe à toue pensée. Et quand je parle de beauté, ne soupçonnons rien de corporel, mon cher lecteur, mais bien une gloire immatérielle et une magnificence ineffable […]. David aussi, ayant en vue cette même beauté, et frappé de la gloire de cette nature bienheureuse, disait : « Ceins ton glaive à ton côté, Dieu puissant, dans ta splendeur, dans ta beauté » (Psaume 44, 4-5). […] Faut-il énumérer ses bienfaits ? Mais ici, encore, les paroles seront impuissantes. Aussi saint Paul disait-il : « Rendons grâce au Seigneur pour le don inexprimable qu’il nous a fait » (2 Corinthiens 9, 15). […] (à suivre…)

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