ce blog est bloqué à l'entrée en Chine depuis le mois de mai 2007

samedi 24 novembre 2007

Le Christ vit (3)

Le Christ vit (3)

C'est le miracle de la grâce, le mystère de l'action de l'Esprit Saint dans l'âme. Mais aussi la grande réalité de la vie chrétienne, sa sublimité. Quand on y pense, on se rend facilement compte que la lutte ascétique, l'effort pour mener une vie droite, conforme à notre foi catholique, en vaut la peine. « Vale la pena... » « Il vaut la peine de risquer sa vie, de se donner pleinement pour répondre à l’amour et à la confiance que Dieu met en nous. Cela vaut la peine, avant tout, de nous décider à prendre au sérieux notre foi chrétienne » (lire la suite) (saint Josémaria, Quand le Christ passe, n° 129).
La Sainte Vierge a plus que quiconque réalisé cette identification d'amour à son Fils, le fait d'être alter Christus, ipse Christus, en donnant la vie à Jésus et en donnant sa vie pour qu'Il accomplisse sa mission. L'Église l'invoque comme Reine du ciel. En Elle nous avons le chemin qui conduit sûrement à la patrie céleste, et donc à la sainteté.
Nous comprenons aussi ce que disait le pape Paul VI : « Lorsqu'on commence à s'intéresser au Christ, on n'en finit plus. Non seulement il reste toujours quelque chose à apprendre et à dire, mais il reste l'essentiel. Saint Jean termine précisément ainsi son Évangile (Jean 21, 25 : « Jésus a fait encore beaucoup d'autres choses ; si on les rapportait en détail, je ne pense pas que le monde entier pourrait contenir les livres qu'il faudrait écrire »). La richesse de tout ce qui se rapporte au Christ, les profondeurs qu'il nous faut explorer et chercher à comprendre (...) ; la lumière, la foi, la joie, le désir qu'il engendre ; la réalité de l'expérience et de la vie qui nous viennent de lui, tout cela est si grand qu'il semble vraiment inconvenant, anti-scientifique, irrespectueux, de mettre fin à la réflexion qu'honnêtement exigent de nous sa venue dans le monde, sa présence dans l'histoire et la culture, et l'hypothèse, pour ne pas dire la vérité, du lien vital qui existe entre lui et notre conscience » (Paul VI, Audience générale, 20 février 1974).

(fin)

Aucun commentaire: