La vie chretienne (1)
La vie chrétienne (1)
La vie chrétienne consiste à reproduire en nous les sentiments qui furent ceux du Seigneur Jésus (cf. Philippiens 2, 5). Cela nous est difficile par moments. Heureusement nous trouvons un modèle en Marie qui « conservait avec soin toutes ces choses, les méditant dans son cœur » (Luc 2, 19). Pour nous, qui sommes de petits enfants de Dieu, il est bon, il est même nécessaire de nous tourner sans cesse vers elle, (lire la suite) pour apprendre d'elle et trouver auprès d'elle l'affection et le réconfort dont nous avons besoin. « C’est toujours par Marie que l’on va et que l’on « revient » à Jésus » (saint Josémaria, Chemin, n° 495). Elle est pour ainsi dire le « raccourci » pour atteindre le Cœur de Jésus. Elle est comme le passage obligé pour que nous soyons prêts à nous présenter devant Dieu.Nous pouvons lui dire, avec saint Josémaria : « Ma mère, Notre Dame, vous savez bien ce dont j'ai besoin. Avant tout, de douleur d'amour » (Cahiers intimes, n° 1741, cité dans A. Vazquez de Prada, Le Fondateur de l'Opus Dei, Paris-Montréal, vol. I), c'est-à-dire de contrition. En effet, la contrition est « une douleur de l’âme et une détestation du péché commis avec la résolution de ne plus pécher à l’avenir » (Concile de Trente) » (Catéchisme de l'Église catholique, n° 1451).
« Avant tout, de douleur d'Amour : Pleurer ?… Ou sans pleurer : mais que cela me fasse vraiment mal, pour que nous nettoyions bien l'âme de l'âne de Jésus. Ut iumentum !… Oh ! Je veux lui servir de trône pour un triomphe plus grand que celui de Jérusalem… » (saint Josémaria, Cahiers intimes, n° 1741, cité dans A. Vazquez de Prada, Ibid.). En étant le petit âne qui sert de trône à Jésus lors de son entrée à Jérusalem. Saint Josémaria se voyait comme ce petit âne, un animal dont il ventait les qualités : « Continue de considérer les qualités de l'âne, et remarque que, s'il veut faire œuvre utile, le bourricot doit se laisser dominer par la volonté de celui qui le mène... Seul, en effet, il ne ferait que... des âneries. À coup sûr, il n'aurait pas de meilleure idée que de se vautrer sur le sol, de courir vers sa mangeoire... et de braire. Ah, Jésus ! — dis-le-lui toi aussi — ; « ut iumentum factus sum apud te ! » — tu as fait de moi ton petit âne ; ne m'abandonne pas, « et ego semper tecum ! » — et je serai toujours avec toi. Emmène-moi, bien attaché par ta grâce : « tenuisti manum dexteram tuam... » — tu m'as pris par la bride : « et in voluntate tua deduxisti me... » — et aide-moi à accomplir ta Volonté. Et ainsi je t'aimerai jusqu'à la fin des siècles — « et cum gloria suscepisti me ! » (saint Josémaria, Forge, n° 381).
(à suivre...)
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