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dimanche 1 février 2009

Christianisme et sens de la vie (1)

Christianisme et sens de la vie (1)

Nous disons parfois d'un de nos semblables qu'il « se démène comme un beau diable » face aux difficultés qui l'assaillent. L'expression est évidemment impropre, car le diable n'a rien de beau, même s'il peut se déguiser « en ange de lumière » (2 Corinthiens 11, 14). Il est l'auteur du mal, le Mal personnifié, le « Malin » dont nous demandons d'être délivrés dans le « Notre Père » (Matthieu 6, 13), le « père du mensonge » (Jean 8, 44). Or, ni le mal ni le mensonge ne sont beaux.
Ceci étant, nous nous interrogeons sur le sens de notre vie quand nous constatons à quel point il faut se battre et souffrir, pour finir par mourir un jour... Nous nous demandons si tout cela en vaut vraiment la peine, (lire la suite)
s'il y a « quelque chose » après notre mort, donc s'il existe un idéal supérieur aux simples intérêts matériels pour lequel il soit utile de s'investir, d'engager son existence tout entière. Bref, tôt ou tard, l'homme s'interroge : « D’où venons-nous ? » « Où allons-nous ? » « Quelle est notre origine ? » « Quelle est notre fin ? » « D’où vient et où va tout ce qui existe ? » Les deux questions, celle de l’origine et celle de la fin, sont inséparables. Elles sont décisives pour le sens et l’orientation de notre vie et de notre agir » (Catéchisme de l'Église catholique, n° 282).
Les différentes religions lui apportent des réponses multiples. Mais, en dehors du christianisme, elles ne sont que des recherches de l'homme qui se situe face à la divinité ou aux dieux dont il se fait une idée à sa façon, selon son invention. Seul le christianisme apporte une réponse satisfaisante, parce qu'elle n'est pas le résultat de la cogitation humaine, mais la Parole de Dieu qui s'adresse à l'homme, qui se révèle à lui et lui fait découvrir à la fois d'où il vient et où il va : créé par Dieu, il est fait pour aimer Dieu sur terre et parvenir ainsi à l'aimer éternellement au ciel. Dans la première hypothèse, Dieu « demeure totalement passif et seule compte le vécu de l'homme, l'homme expérimentant son identité avec l'être de tout ; dans la deuxième, on croit à l'activité de Dieu qui appelle les hommes » (J. Ratzinger, Foi, vérité, tolérance, Paris, 2005, p. 36).

(à suivre...)

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