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mercredi 18 février 2009

Orientation sexuelle et identité des genres

Orientation sexuelle et identité des genres

À quel jeu la France joue-t-elle ?

L'Osservatore Romano en langue française a publié, sous le titre « Défense des droits et idéologie », un commentaire non signé, qui reflète donc la position officielle du saint-siège, à propos de l'intervention de la délégation du saint-siège, le 18 décembre dernier, à la 63e session de l'Assemblée générale des Nations-Unies, suite à la « Déclaration des droits humains, orientation sexuelle et identité de genre », promue par la présidence française de l'Union européenne :
« Le document français proposé aux Nations unies n'est pas un document finalisé, in primis, à la dépénalisation de l'homosexualité (lire la suite) dans les pays où ellle est encore passible de poursuites jucidiaires (..). S'il en était ainsi, il n'y aurait pas eu de raison que l'observateur permanent du Saint-Siège à New York critique ce document. L'Église catholique, du reste, en se fondant sur une saine laïcité de l'État, considère que les actes sexuels libres entre personnes adultes ne doivent pas être traités comme des délits (...). En réalité, le document parle d'autre chose, il promeut une idéologie, celle de l'« identité de genre » et de l'« orientation sexuelle ». Les catégories d'« orientation sexuelle » et d'« identité de genre », qui dans le droit international ne trouvent aucune définition claire, sont introduites comme de nouvelles catégories de discrimination et on cherche à les appliquer à l'exercice des droits humains. Il s'agit en réalité de concepts controversés au niveau international, et pas seulement par l'Église, dans la mesure où ils impliquent l'idée que l'identité sexuelle n'est définie que par la culture, et donc susceptible d'être transformée à son gré, selon le désir individuel ou les influences historiques et sociales. En substance, en introduisant ces catégories, on nie avant tout l'ancrage biologique de la différenciation sexuelle qui est perçu comme limite, plutôt que comme source de dignification, ce qu'il est en revanche. On donne un impulsion à la fausse conviction que l'identité sexuelle est le produit de choix individuels, sans appels, et, surtout, qui méritent en toute circonstance la reconnaissance publique. On promeut, en conséquence, une idée erronée d'égalité, qui entend définir les hommes et les femmes selon une idée abstraite d'individu » (...).
En plus de viser l'assimilation des unions du même sexe au mariage, « l'introduction de ces catégories met en danger d'autres droits humains : que l'on pense à la liberté d'expression, ou bien à celle de pensée, de conscience et de religion. Les religions, par exemple, pourraient voir limité leur droit de transmettre leur enseignement, lorsqu'elles considèrent que le libre comportement homosexuel des fidèles n'est pas pénalisable, mais qu'ells ne le trouvent toutefois pas moralement acceptable. Et l'on attaquerait ainsi l'un des droits humains primordiaux sur lequel se fonde la Déclaration universelle des droits de l'homme de 1948 : celui à la liberté religieuse ».

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