Le crucifix et l'école
Le crucifix et l'école
La décision Lautsi c. Italia de la Cour européenne des droits de l'homme condamnant l'Italie à retirer les crucifix des écoles publiques au motif que leur présence peut être traumatisante pour les élèves et contraignante pour leur conscience, révèle une dérive idéologique.Cela est très différent de la « laïcité positive : une laïcité qui rassemble, qui dialogue, et pas une laïcité qui exclut ou qui dénonce », dont parlait le président Sarkozy quand il recevait le pape Benoît XVI au palais de l'Élysée, le 12 septembre 2008.
La conception des juges de Strasbourg (lire la suite) est nettement tributaire d'une laïcité qui n'est pas la neutralité de l'État face au fait religieux et idéologique, mais l'absence de visibilité de la religion, c'est-à-dire une situation totalement artificielle (et illusoire), allant à l'encontre des aspirations les plus profondes de l'être humain que tous les ethnologues ont toujours soulignée (« l'homme est un « animal religieux »), situation qui veut établir un environnement aseptisé, débarrassé de religion, mais non des idées non religieuses, a-religieuses ou anti-religieuses que cette même catégorie de personnes véhiculent et professent, et donc l'impact sur la population est pour le moins comparable à celui de la religion. C'est une « nouvelle religion » sans Dieu que l'on prétend imposer. J'ai mis « nouvelle » entre guillemets, car c'est un terrible retour en arrière et une violence faite à la conscience de l'homme, et ce, au nom de la justice !
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