Marie et le diable
Marie et le diable
Le diable ne supporte pas la présence de la Sainte Vierge. Là où elle se trouve, le tentateur est obligé de battre en retraite. En voici un clair témoignage :« Dans la nuit du 14 au 15 février 1876, c'est-à-dire du lundi au mardi, j'étais très malade. Je ne sais trop ce que j'éprouvais ; si c'est du sommeil, je n'en sais rien. Je cherchais à me reposer, quand tout à coup apparut le diable au pied de mon lit. oh ! que j'avais peur. Il était horrible ; il me faisait des grimaces. À peine était-il arrivé que la Sainte Vierge apparut de l'autre côté, dans le coin de mon lit. (lire la suite) (...) Ses grands yeux doux me remirent un peu, mais pas tout à fait, car le diable apercevant la sainte Vierge, il se recula en tirant mon rideau et le fer de mon lit. Ma frayeur était abominable. Je me cramponnais à mon lit. Il ne parla pas, il tourna le dos. Alors la Vierge lui dit sèchement : « Que fais-tu là ? Ne vois-tu pas qu'elle porte ma livrée et celle de mon Fils ? » Il disparut en gesticulant. Alors elle se retourna vers moi et me dit doucement : « Ne crains rien, tu sais bien que tu es ma fille » (M.-R. Vernet, La Vierge à Pellevoisin. Dieu au cœur d'une mère. Lecture théologique et spirituelle des documents (1ère apparition), Paris, Téqui, 1995, p. 47).
« La seconde nuit, je revis le diable, et je reprenais la peur. Il se tenait un peu plus loin. La sainte Vierge parut presque aussitôt que lui, et elle me dit : « N'aie donc pas peur, je suis là » (2ème apparition, p. 71).
« La troisième et quatrième nuit, je revis le diable. Il se tenait si loin, c'est à peine si je distinguais ses gestes. La troisième nuit, la sainte Vierge me dit : « Allons du courage, mon enfant. » À cet instant, les reproches de la veille me revinrent à l'esprit » (3ème apparition, p. 89).
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