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dimanche 5 septembre 2010

Confiance dans l’épreuve (4)

Confiance dans l’épreuve (4)

« Tu n’es pas un Dieu qui se plaise au mal » (Psaume 5, 5). Ce serait l’antithèse du Dieu de perfection et de bonté que tu es. Tu vois ma petitesse et ma faiblesse. « Prête l’oreille, Yahvé, à ma prière, et sois attentif à la voix de ma supplication » (Psaume 86, 6). Seulement je cours le risque de n’en rester qu’au désir et de ne pas passer aux actes. Fais que ma prière soit bien réelle, nourrie, fervente. Qu’elle monte sans interruption vers toi. Que ce soit une prière confiante, qui se fonde sur l’expérience universelle, constamment vérifiée : « Au jour de ma détresse je t’invoque, et tu m’exauceras » (Psaume 86, 7). Je m’adresse inlassablement à toi dans tous mes besoins. Je me permets de faire ton siège, car tu dois m’écouter. (lire la suite) Ce que je te demande, c’est ce que tu veux toi-même, c’est que tu fasses de moi un saint. Or, « ce que Dieu veut, c’est notre sanctification » (1 Thessaloniciens 4, 3). Comment pourrais-tu dans ces conditions ne pas faire cas de ma supplication ? Je n’entends pas relâcher ma pression : ma voix s’élève vers toi, et je crie ; ma voix s’élève vers toi pour que tu m’entendes (Psaume 77, 2).
Je me tourne vers toi à tout moment, parce que « c’est maintenant le temps favorable » (2 Corinthiens 6, 9). « Le soir, le matin, au milieu du jour, je me lamente et gémis, et il entendra ma voix. Il me donnera la paix en délivrant mon âme de ceux qui m’assaillent, car ils sont nombreux contre moi » (Psaume 55, 18-19). A vrai dire, ils sont légion (Marc 5, 9). Mais toi tu es le Dieu fort, le Dieu saint, le Dieu Tout-Puissant. Rien ne te résiste. Et ces adversaires de mon âme, « tu les régiras avec une houlette de fer ; comme le vase du potier tu les mettras en pièces » (Psaume 2, 9).
« Au jour de ma détresse, je cherche le Seigneur ; mes mains sont levées la nuit sans me lasser ; mon âme refuse d’être consolée » (Psaume 77, 3), si ce n’est par toi, Seigneur. Je te vois dans l’attitude du jardiner penché sur ses fleurs, qui leur prête toute son attention : « Incline vers moi ton oreille, écoute mes paroles » (Psaume 17, 6).
« Nul ne t’égale parmi les dieux, Seigneur » (Psaume 86, 8). Et comment pourrait-il en aller autrement, puisque toi seul est Dieu, toi seul est saint ? « Qui est comme toi, majestueux en sainteté, terrifiant la louange, auteur de prodiges ? » (Exode 15, 11). Question presque superflue. C’est plus une affirmation qu’une interrogation, car la réponse ne fait pas de doute, n’admet aucune hésitation. Ecoute, Israël, je suis ton Dieu, « et tu ne serviras que lui » (Deutéronome 6, 13).Tu as montré que tu es le Dieu unique, Père de ton peuple, « et tes œuvres sont sans pareil » (Psaume 86, 6). Nous n’avons jamais rien vu de semblable.

(à suivre…)

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