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dimanche 12 septembre 2010

La louange de Dieu (1)

La louange de Dieu (1)

« Alléluia ! » (Psaume 150, 1). Alléluia ! Les psaumes de louange de Dieu commencent presque tous par cette acclamation joyeuse. Alléluia ! qui retentit continuellement dans les cieux, où elle fait partie du fond commun de la glorification de notre Dieu Tout-Puissant. C’est le cri de joie qui jaillit dans le matin de Pâques dans les cœurs jusque-là oppressés par la mort et les souffrances du Messie Seigneur. C’est l’heure de la décompression qui se traduit par ce cri, bref et dense d’alléluia. Il rejoint les acclamations du peuple lors de l’entrée messianique de Jésus à Jérusalem. Alléluia !
Et tout de suite après, après que ce mot a claqué dans le vent, commence l’invitation à louer Dieu : « Louez Yahvé dans son sanctuaire ! » (Psaume 150, 1), (lire la suite) « vous qui êtes de service dans la maison de Yahvé, dans les parvis de la maison de notre Dieu. Louez Yahvé, car il est bon, Yahvé ; chantez son nom sur la harpe, car il est suave » (Psaume 135, 2-3). Il est la bonté même, dit-on de certaines gens. C’est le cas de Dieu. Il est la Bonté en personne. « Célébrez Yahvé, car il est bon, car sa bienveillance est éternelle » (Psaume 106, 1). Le psalmiste ne cesse de rappeler cette vérité consolante, qui est comme une doigtée de miel fondant dans notre bouche chaque fois que nous la répétons : « Louez Yahvé, car il est bon, car sa miséricorde dure à jamais » (1 Chronique 16, 34). Imprégnons-nous de cette grande réalité. Dieu seul est saint. Dieu seul est bon. Ce qui revient au même. Car le saint est quelqu’un de foncièrement bon, qui aime le bien et fait le bien, à tout le monde, sans discrimination aucune. « Ah ! Yahvé, je suis ton serviteur, oui, ton serviteur, fils de ta servante : tu as détaché mes liens. Je t’offrirai un sacrifice en action de grâces, et j’invoquerai le nom de Yahvé en présence de tout le peuple, dans les parvis de la maison de Yahvé, dans ton enceinte, Jérusalem » (Psaume 116, 16-19).
Dans ton sanctuaire, dans cet édifice qui est destiné au culte par sa consécration, qui en a fait un lieu saint, à toi réservé, au culte que nous te devons. Certes, ce culte n’est pas uniquement de louange et d’action de grâce, il est aussi d’expiation, d’adoration et d’impétration. Mais est-ce que, en définitive, tout ne revient pas à cette louange, sous une forme ou sous une autre, tout ne résume pas en la reconnaissance de ta majesté, qui mérite l’adoration, et que nous réparions les offenses qu’elle subit ? Cette toute-puissance qui est à même d’exaucer toutes nos supplications, ce qui entraîne une recrudescence de notre louange, de notre action de grâce.

(à suivre…)

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