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vendredi 31 décembre 2010

La Maternité divine de Marie


La Maternité divine de Marie

L’Eglise catholique commence l’année par la solennité de Marie, Mère de Dieu. Il est juste et bon de célébrer celle qui a mis au monde le Sauveur de l’humanité et par qui nous viennent toutes les grâces, selon le bon vouloir de Dieu. Et de lui témoigner ainsi de notre reconnaissance.
La Maternité divine de Marie est la prérogative essentielle de la Sainte Vierge, qui lui a valu d’autres privilèges exceptionnels : son immaculée conception, c’est-à-dire absence du péché originel, sa virginité perpétuelle, restant vierge avant, pendant et après la naissance de Jésus, sainteté hors pair, son assomption ou montée au ciel avec son corps et son âme. (lire la suite)
Jamais les Pères de l’Eglise ne séparent la Maternité de Marie de sa virginité. « Marie est « Mère de Dieu, non parce que le Verbe de Dieu a tiré d’elle sa nature divine, mais parce que c’est d’elle qu’il tient le corps sacré doté d’une âme rationnelle, uni auquel en sa personne le Verbe est dit naître selon la chair » (concile d’Éphèse). Le Christ a été « engendré pour nous et notre salut de la Vierge Marie, Mère de Dieu selon l'humanité » (concile de Chalcédoine). Il n'a pas pris « un corps céleste et traversé l'utérus de la Vierge comme s'écoule l'eau d'un aqueduc » Concile de Florence), comme le soutenaient les gnostiques. C'est de Marie « qu'a été engendré son saint corps animé d'une âme raisonnable, corps auquel le Verbe s'est uni selon l'hypostase » (Concile d'Éphèse). Mais « La Vierge n'a pas seulement conçu le Fils de Dieu afin que, prenant d'elle la nature humaine, il devînt homme ; mais afin qu'il devînt encore, moyennant cette nature prise d'elle, le Sauveur des hommes. Ce qui explique la parole des anges aux bergers : « Un Sauveur vous est né, qui est le Christ, le Seigneur » (Luc 2, 11) » (saint Pie X, encyclique Ad diem illum, 2 février 1904).
Selon la chair, Jésus « est un véritable fils de l'homme. « Il est « chair » comme tout homme : il est « le Verbe [qui] s'est fait chair » (cf. Jean 1, 14). Il est chair et sang de Marie » (Jean-Paul II, encyclique Redemptoris Mater, n° 19).
« De cette mission sublime de Mère de Dieu semble découler, comme d'une source cachée et très pure, tous les privilèges et toutes les grâces qui ornent son âme et sa vie à un titre suréminent » (Jean-Paul II, exhortation apostolique Familiaris consortio). « La Mère a enfanté le Roi au nom éternel, et, possédant les joies de la maternité avec l'honneur de la virginité, elle n'a pas eu sa pareille ni avant ni après » (2e antienne de laudes, Office de Noël, forme extraordinaire).
Marie est « infiniment Mère » (Péguy, Le Porche du Mystère de la Deuxième vertu).

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