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lundi 20 décembre 2010

Le salut est dans le Christ (1)


Le salut est dans le Christ (1)

A Jésus qui demande à ses apôtres de faire un acte de foi, de croire aux paroles qu’il vient de prononcer au sujet du Pain de vie, et qui s’inquiète : « Est-ce que, vous aussi, vous voulez vous en aller ? Simon-Pierre lui répondit : Seigneur, à qui irions-nous ? Tu as les paroles de la vie éternelle » (Jean 6, 67-68). Nous reconnaissons avec Pierre que Jésus, et lui seul, a les paroles de la vie éternelle, car il est lui-même la Parole vivante de Dieu et il n’existe pas de vérité en dehors de lui. « La foi nous fait confesser avec Simon-Pierre : Nous, nous avons cru et nous avons su que tu es le Christ, le Fils de Dieu. Et c’est cette foi qui, (lire la suite) unie à notre dévotion en ce moment sublime, nous pousse à imiter l’audace de Jean : à nous approcher de Jésus et à incliner la tête sur la poitrine du Maître, qui aimait ardemment les siens et — nous venons de l’entendre — allait les aimer jusqu’à la fin » (saint Josémaria, Quand le Christ passe, n° 83).
Le Fils de Dieu ! Peut-il y avoir quelqu’un de plus aimable que lui ? C’est de lui que nous devons rechercher la conversation en priorité. Il a les paroles de la vie éternelle. Par conséquent, vers qui aller si ce n’est vers le Fils de Dieu ? « L'unique orientation de notre esprit, l'unique direction de notre intelligence, de notre volonté et de notre cœur est pour nous le Christ, Rédempteur de l'homme, le Christ, Rédempteur du monde. C'est vers Lui que nous voulons tourner notre regard parce que c'est seulement en Lui, le Fils de Dieu, que se trouve le salut, et nous renouvelons la proclamation de Pierre : « Seigneur, à qui irons-nous ? Tu as les paroles de la vie éternelle » (Jean-Paul II, encyclique Le Rédempteur de l’homme, n° 7). Il est inutile de nous perdre dans les méandres d’un pseudo-intellectualisme, d’une recherche de la vérité qui ferait fi de Dieu. Ce serait coudre avec une aiguille sans fil. Cela ne peut amener qu’une désillusion amère. Les apôtres sont témoins de la débandade qui se produit parmi les disciples du Seigneur, disant : « Ce qu’il dit est raide ! Qui peut l’écouter » (Jean 6, 60). Ils sont atterrés, Pierre le premier. Il reconnaît que Jésus est le « Saint de Dieu », c’est-à-dire son envoyé, le Messie. Cela n’aurait aucun sens d’aller chercher ailleurs ce que seul Jésus peut apporter : l’amour et la paix intérieure. « Celui qui m’aime mettra en pratique ce que je dis, et mon Père l’aimera et nous nous établirons chez lui à demeure » (Jean 14, 23).

(à suivre…)

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