ce blog est bloqué à l'entrée en Chine depuis le mois de mai 2007

mardi 14 décembre 2010

Le monde a besoin de la croix (1)

Le monde a besoin de la croix (1)

Saint Paul prêche Jésus et Jésus crucifié : « Je n'ai pas jugé que je dusse savoir parmi vous autre chose que Jésus-Christ, et Jésus-Christ crucifié » (1 Corinthiens 2, 2). Il précise : « Nous, nous prêchons un Christ crucifié ». Il est bien conscient que c’est « scandale pour les Juifs et folie pour les Gentils » (1 Corinthiens 23, 1). Mais cela ne l’arrête pas. « Car si quelqu'un vient vous prêcher un autre Jésus que celui que nous vous avons prêché, ou si vous recevez un autre esprit que celui que vous avez reçu, ou un autre évangile que celui que vous avez embrassé » (2 Corinthiens 11, 4), qu’il soit écarté de la communauté.
(lire la suite)
Scandale, folie… Et pourtant, « le bois de la Croix est devenu l’instrument de notre rédemption, tout comme l’arbre dont elle a été tirée a entraîné la Chute de nos premiers parents. La souffrance et la mort, qui ont été la conséquence du péché, sont devenus les moyens mêmes par lesquels le péché a été vaincu ». Voilà ce que Benoît XVI déclarait au cours de son voyage pastoral à Chypre (Homélie dans la paroisse Sainte-Croix, Nicosie, 5 juin 2010), une terre évangélisée par saint Paul. Il ajoutait que « l’agneau innocent a été immolé sur l’autel de la Croix, et une vie nouvelle a jailli alors de l’immolation de la victime : le pouvoir du mal a été détruit par le pouvoir de l’amour qui s’offre en sacrifice ».
Le pape laisse ainsi entrevoir l’aspect éminemment positif de la Croix. Parce que ce n’est pas un malfaiteur quelconque, redevable à la justice humaine, qui y a été cloué, mais le Fils de Dieu en personne, sa signification a changé du tout au tout : « C’est en effet un instrument de torture, de souffrance et d’échec mais, en même temps, elle exprime la complète transformation, le renversement définitif de ces afflictions : c’est ce qui en fait le symbole d’espérance le plus éloquent que le monde ait jamais vu. »

(à suivre…)


Aucun commentaire: