La vie sans Dieu (2)
La vie sans Dieu (2)
Jésus précise sa pensée par une affirmation qui est d'une extraordinaire utilité : « C'est moi qui suis la vigne, vous êtes les sarments. Celui qui demeure en moi et en qui je demeure, celui-là donne beaucoup de fruits. C'est que sans moi vous ne pouvez rien faire » (Jean 15, 5), rien, absolument rien qui tienne la route de la vie éternelle.Il faut nous convaincre de ce que la vie sans Dieu est un non-sens. Pour tout homme, car tout homme porte en lui l'aspiration à Dieu, l'ouverture sur Dieu. Son âme, qui a été créée à l'image et à la ressemblance de Dieu (lire la suite)) (cf. Genèse 1, 26), lui fait une ardente obligation de rechercher ses racines spirituelles, d'effectuer une recherche en paternité. « Tous les hommes, d'autre part, sont tenus de chercher la vérité, surtout en ce qui concerne Dieu et son Église ; et, quand ils l'ont connue, de l'embrasser et de lui être fidèles » (concile Vatican II, déclaration Dignitatis humanae sur la liberté religieuse, n° 1).
Mais la vie sans Dieu est bien plus grave pour celui qui a reçu la grâce du baptême et qui est devenu chrétien. Celui qui renie la foi qui lui a été octroyée gratuitement par Dieu avec tant d'Amour, celui qui, sans la renier explicitement, la rejette de fait parce qu'elle n'inspire pas ses décisions et son comportement, celui-là porte une énorme responsabilité. « Celui qui m'aura renié devant les hommes, je le renierai devant mon Père qui est dans les cieux » (Matthieu 10, 33). « De celui qui aura eu honte de moi et mes paroles au sein de cette génération adultère et pécheresse, le Fils de l'homme aussi en aura honte, quand il viendra dans la gloire de son Père avec les saints anges » (Marc 8, 38).
(à suivre...)
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