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mercredi 16 septembre 2009

Action de grâces (7)

Action de grâces (7)

Seigneur, salve ! Je te salue et t’adore en même temps avec profonde révérence, car comment se fait-il que mon Seigneur accepte de venir chez son serviteur ?
Tu as dit : « Demandez et vous obtiendrez » (Mt 7, 7), et voici que non seulement tu donnes quelque chose, mais que tu te donnes toi-même : « Prenez et mangez, ceci est mon Corps ! » Et tu avais déclaré : « Celui qui mange ma chair a la vie éternelle » (Jn 6, 54). Il l’a, il la possède déjà, puisque c’est toi la Vie éternelle : « Je suis la Voie, la Vérité et la Vie » (Jn 14, 6). Je vis en toi et par toi, et tu vis avec moi et en moi. C’est la communion des saints vécue de ta part intensément : Dieu seul est saint ! Tu es la sainteté même, c’est pourquoi je viens m’abreuver à la source. (lire la suite)
Mon Jésus, ô mon Jésus, mon doux Jésus. Ô bon et doux Jésus, je t’aime, je te vénère et je t’adore. Oui, toi seul es saint, et donc digne de louange et d’adoration. « Que la bénédiction, la gloire, la sagesse, l’action de grâces, l’honneur, la puissance et la force soient à notre Dieu pour les siècles des siècles ! Amen ! » (Ap 7, 12), Amen ! Alléluia ! Je m’unis aux chœurs célestes qui ne cessent de le répéter sur des harmoniques qui nous sont inconnues et par des mélodies qui nous sont inaccessibles. Mais je le dis comme je le peux, et qu’importe si je chante faux, si je détonne. Nul ne m’en voudra. Personne n’essayera de me faire taire, comme quand Bar Timée, l’aveugle de Jéricho, criait : « Jésus, Fils de David, miserere mei, aie pitié de moi » (Mc 10, 47), et que tous autour de lui voulaient qu’il cesse de clamer.
Oui, vraiment, je chanterai ta louange à jamais et je voudrais que tout en moi, jusqu’à ma respiration, soit vécu pour ta gloire, offert pour ton exaltation : « À toi la louange, à toi la gloire, à toi l’action de grâces dans les siècles des siècles, ô Trinité Bienheureuse ». Moi, je ne mérite rien, car je ne suis qu’un avorton, comme saint Paul se voyait lui-même (cf. 1 Co 15, 8). Mais toi, d’où que je te regarde, je ne trouve que perfection, à la puissance infinie, et je me perds dans cette immensité face à laquelle nos océans réunis ne sont qu’une gouttelette d’eau. Et je ne puis que t’aimer, t’aimer de plus en plus, sans désemparer, et me remplir de toi jusqu’à l’étreinte finale où je te verrai face à face et te découvrirai, ô merveille suprême, tel que tu es, c’est-à-dire Amour Pur, Amour en Acte, Acte Pur d’Amour.

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