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jeudi 29 octobre 2009

Le travail du dimanche : Marie s'en mêle (2)

Le travail du dimanche : Marie s'en mêle (2)

Nous avons vu hier que la Sainte Vierge est apparue à Auguste Arnaud le 8 juin 1873 et lui a reproché de travailler le dimanche. Voici la suite du récit :

Arrivé chez lui, Auguste Arnaud raconte à son père ce qu’il a vu ; ils se rendent alors tous deux chez le curé du village afin de lui parler. Le curé les reçoit froidement et dit clairement au voyant qu’il ne le croit pas. Comment la Vierge peut-Elle apparaître à un homme qui travaille le dimanche ?
Loin d’être déconcerté par cet accueil, Auguste Arnaud continue d’accomplir sa mission. Dès le lendemain il fait confectionner par le menuisier du village une Croix (lire la suite) de bois et la plante le soir même au fond de sa vigne à l’endroit indiqué par la Sainte Vierge. Elle n’est que provisoire : en même temps il commande à Montpellier une Croix de fer forgé avec une Vierge en son milieu, comme l’a ordonné la vision.
Le jeudi 12 juin, il se rend avec sa famille à l’ermitage de Saint Antoine. Le dimanche 22 juin, il fait le pèlerinage à Notre-Dame de Grâce à Gignac. Après avoir assisté à la Sainte Messe, il y a passe toute la matinée en prières. Enfin, le vendredi 4 juillet, à la place de la Croix de bois il fait sceller dans un piédestal de pierre la Croix de fer.
La date de la deuxième Apparition annoncée par la Vierge approche peu à peu. Entre temps, la nouvelle de l’événement s’est répandue dans tous les environs. Des curieux, des sceptiques, des dévots affluent. La femme d’Auguste Arnaud a peur pour son époux. « Et si la Vierge ne revient pas ? » Mais Auguste n’a aucun doute : il a fait tout ce qu’Elle lui a demandé donc Elle reviendra.
Le mardi 8 juillet, de bonne heure, Auguste part travailler à sa vigne. Il n’est pas seul. Une foule nombreuse est accourue pour voir ce qui va se passer. Environ cinq cent personnes sont présentes.
Auguste se met à cultiver la vigne en attendant la venue de la Vierge. Au bout d’un moment il s’arrête pour se reposer. C’est alors que tous le voient ôter son chapeau, élever ses deux bras en l'air en fixant un objet qu'il était le seul à apercevoir.
Pendant ce court instant et dans cette attitude, il se balance sur lui-même et puis tout à coup, marchant sur le côté gauche, il est emporté avec une rapidité foudroyante vers la Croix, toujours dans la même position, élevé par une force céleste au-dessus du sol et de la vigne aux sarments entrelacés. Il a franchi un espace d’environ quarante mètres ; tous ont vu ce phénomène miraculeux.
Il regarde alors au-dessus de la Croix en fer et prie silencieusement. La Vierge est là ; Elle est habillée comme la première fois mais Ses vêtements sont de couleur d’or et un chapelet pend de Ses mains jointes. Elle s’adresse à lui, toujours dans le dialecte local : « Il ne faut pas travailler le dimanche. Heureux celui qui croira et malheureux celui qui ne croira pas. Il faut aller à Notre-Dame de Gignac en procession. Vous serez heureux avec toute votre famille. »

(à suivre...)

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