Le travail du dimanche : Marie s'en mêle (3)
Le travail du dimanche : Marie s'en mêle (3)
Je termine le récit des apparitions à Saint-Bauzille-de-la-Sylve de celle que l'on appelle depuis « Notre-Dame-du-Dimanche » :(La Vierge Marie) fait alors glisser Son chapelet sur la main gauche et, de la main droite, donne la bénédiction à la foule, comme le fait le prêtre à la fin de la Messe. Elle parle une dernière fois : « Qu’on chante des cantiques. »
Elle disparaît. Auguste dit alors d’une faible voix : « Dites-leur de chanter. » La foule entonne le Magnificat.
Le pèlerinage se développe peu à peu. De nombreuses personnes viennent prier (lire la suite) aux endroits où la Vierge est apparue ; ils laissent des cierges, des fleurs, des chapelets…
L’évêque du diocèse, Mgr de Cabrières, nomme une commission d’enquête, et après avoir interrogé le voyant, reconnaît l’authenticité des Apparitions en 1876.
Auguste Arnaud vécut le reste de sa vie dans la Foi et la dévotion à Marie, sans jamais chercher à s’enrichir, et observant toujours le repos dominical. Il eut beaucoup à souffrir de voir les lois anticléricales de 1905 entraver la construction du Sanctuaire, et sa femme ainsi que trois de ses enfants, dont un fils prêtre, moururent.
On construisit une chapelle près du lieu de l’Apparition ainsi qu’un couvent où vinrent s’installer des sœurs franciscaines arrivées en 1893 pour s’occuper du sanctuaire.
Arrivé à l’âge de 92 ans, il dut s’aliter à la fin du mois de janvier 1936. Il reçut l’extrême-onction le 27 janvier et rendit le dernier soupir le 8 février après avoir fredonné le cantique « J’irai La voir un jour ! » Entre temps on avait obtenu de la préfecture la permission de l’ensevelir au champ des apparitions.
Le 10 février, Auguste Arnaud, suivi d’un long cortège, descendit le chemin qu’il avait descendu soixante-trois ans plus tôt. Il allait de nouveau à la rencontre de la Vierge, mais cette fois pour dormir de son dernier sommeil sous Son regard maternel.
On peut lire sur sa tombe : « Aux pieds de la Vierge qu’il a tant aimée et si fidèlement servie, ici repose en attendant la bienheureuse Résurrection le corps d’Auguste Arnaud, pieusement endormi dans la paix du Seigneur le 8 février 1936 à l’âge de 92 ans. R.I.P. »
Prière :
Notre-Dame du Dimanche,
Faites que mon âme soit une belle vigne,
Préservée de la maladie, des soucis trop matériels,
Débarrassée de la mauvaise herbe du péché
Et porteuse de fruits éternels.
(fin)
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