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jeudi 27 mai 2010

L’âme pénitente (6)

L’âme pénitente (6)

« Asperge-moi avec l’hysope, et je serai pur » (Psaume 51, 9). C’est le rite de l’aspersion purificatrice prescrit par le Seigneur (cf. Nombres 19, 11-22). Mais cette aspersion se fait avec le sang des animaux offerts en sacrifice. « Quand Moïse, en effet, eut lu devant tous le peuple tous les préceptes tels qu’ils étaient dans la Loi, il prit du sang des veaux et des boucs avec de l’eau, de la laine écarlate et de l’hysope, et il en aspergea le livre lui-même ainsi que tout le peuple en disant : Ceci est le sang de l’alliance que Dieu vous a enjointe. Puis il aspergea pareillement de sang le tabernacle et tous les ustensiles du culte. C’est d’ailleurs avec du sang que, d’après la Loi, se font presque toutes les purifications, et il n’y a pas de pardon sans effusion de sang » (Hébreux 9, 19-22), « car l’âme de la chair est dans le sang, (lire la suite) et je vous l’ai donné en vue de l’autel afin de servir d’expiation pour vous-mêmes ; car c’est par l’âme que le sang fait expiation » (Lévitique 17, 11). Et c’est par le Sang versé en libation généreuse sur la Croix que nous sommes purifiés de nos souillures. Loué soit notre Seigneur Jésus-Christ ! Grâce lui soit à jamais rendue pour cet Amour et pour la largesse avec laquelle il nous l’a fait partager. « Lave-moi, et je serai plus blanc que la neige » (Psaume 51, 9). Si mes péchés étaient « comme l’écarlate, ils deviendront blancs comme la neige ; s’ils sont rouges comme la pourpre, ils deviendront comme la laine » (Isaïe 1, 18). Telle est la vertu du Sang de l’Agneau. « Fais-moi entendre des paroles de joie et d’allégresse » (Psaume 51, 10). « Moi, je te pardonne tout le temps. » Voilà ce que nous entendons. « Yahvé a déjà ôté ton péché, tu ne mourras pas » (2 Samuel 12, 13).Tu ne mourras pas parce que tu as demandé pardon, parce que tu as confessé ta faute. Cela me suffit, dit le Seigneur. Je n’en demande pas plus. Je sais bien que vous êtes faibles, depuis que vous avez écouté la voix du tentateur. Aussi ai-je pitié de vous. Rien qu’en me disant : « J’ai péché contre toi », je m’empresse de vous consoler et de vous rassurer. Je suis comme cela, moi votre Dieu. Je ne m’enflamme pas rapidement.
« Mes os tremblent de peur » (Psaume 6, 3), mais, en t’écoutant, je suis rassuré. En entendant ces paroles de joie et d’allégresse « les os que tu as broyés tressailliront d’aise » (Psaume 51, 10). Ô mon Dieu, permets-moi d’insister. Non que je doute de toi. Mais parce que mon amour m’en fait l’obligation : « Détourne ta face de mes péchés, et efface toutes mes fautes » (Psaume 51, 11). Je sais bien que le mal que j’ai fait existe. Il s’est inscrit dans le déroulement de l’histoire. Il y a sa place.

(à suivre…)

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