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samedi 29 mai 2010

L’âme pénitente (8)

L’âme pénitente (8)

C’est par ton Esprit que je suis régénéré. Puisque son action est si bénéfique et efficace, je t’en conjure, ô Dieu Tout-Puissant, Dieu de Bonté et de Miséricorde, « ne me rejette pas loin de ta face, et ne me retire pas ton Esprit saint » (Psaume 51, 13). Je le sais, « l’Esprit Saint, éducateur des hommes, fuit l’astuce ; il se retire devant des pensées dépourvues d’intelligence, et les succès de l’iniquité lui sont une condamnation » (Sagesse 1, 5). C’est pourquoi je veux m’attacher à suivre tes voies (Psaume 18, 22). C’est la raison pour laquelle je t’ai demandé un cœur nouveau, de ne plus être un homme charnel mais un homme spirituel. « Quant à vous, vous relevez non de la chair, mais de l’Esprit, (lire la suite) si vraiment l’Esprit de Dieu réside en vous ; mais si quelqu’un n’a pas l’Esprit du Christ, celui-là ne lui appartient pas » (Romains 8, 9). « Apprends-moi à faire ton bon plaisir, car tu es mon Dieu. Que ton bon esprit me conduise sur un terrain aplani » (Psaume 143, 10). « Pour moi, je marcherai dans l’intégrité, délivre-moi et sois-moi propice » (Psaume 26, 11). Sans ton Esprit Saint, il me serait impossible de me comporter avec un minimum de correction. Je ne serais pas à même d’articuler un « Abba ! Pater » (Galates 4, 6), ce qui serait un comble pour un enfant à toi ! Il me serait impossible de faire ta Volonté divine, car elle resterait ignorée de moi. « Qui a connu ta volonté, si tu ne lui a pas donné la Sagesse, et si tu n’as pas envoyé d’en-haut ton Esprit Saint » ? (Sagesse 9, 17). Ne détourne pas ton visage de moi, ô mon Dieu. Mais laisse-moi le contempler. « Je cherche ton visage en Yahvé » (Psaume 27, 8). Quand te verrai face à face ?
« Le salut n’est en aucun autre, car il n’est sous le ciel, d’entre les noms qui se donnent chez les hommes, aucun autre qui doive nous sauver » (Actes 4, 12). Aussi, « rends-moi la joie du salut que tu donnes et soutiens-toi par un esprit de bonne volonté » (Psaume 51, 14). La joie d’être sauvé, c’est-à-dire de savoir que tu m’as obtenu le salut au prix de ton Sang. La joie de savoir que tu m’as mis, et remis, sur la bonne voie. La joie de cheminer avec toi. Et un minimum de bonne volonté ? Ce n’est pas tout. Mais si elle fait défaut, il n’y a plus rien de bon à attendre. Pour moi, approcher Dieu, « est mon bien » (Psaume 73, 28), mon vrai bonheur. Je ne désire rien d’autre que d’être et de rester avec toi, Seigneur. Car tu es bien à moi. « Mais tout près de toi est la parole, dans ta bouche et dans ton cœur, afin que l’accomplisses » (Deutéronome 30, 14). Que dit « la justice qui vient de la foi ? » (Romains 10, 6). Elle dit : « La parole est proche de toi, dans ta bouche et dans ton cœur, ce qui veut dire : la parole de foi que nous prêchons » (Romains 10, 8). La Parole de Dieu est toute proche de toi, elle est dans ton cœur, elle est présente dans la doctrine que tu as accueillie, elle est dans la foi que tu professes, elle est en toi, car « le royaume de Dieu est en vous » (Luc 17, 21). Heureux sommes-nous d’avoir un Dieu si proche de nous ! (Deutéronome 4, 7). Il ne peut pas être plus proche qu’il ne l’est par l’Eucharistie, sacrement de la présence réelle au milieu de nous, en nous par la sainte communion.

(à suivre…)

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