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jeudi 20 mai 2010

Le Christ reste sur la Croix (3)

Le Christ reste sur la Croix (3)

Et tu nous dis, Seigneur : « Venez à moi vous tous qui peinez sous le fardeau : je vous soulagerai. Prenez mon joug sur vous, et recevez ma doctrine, puisque je suis doux et humble de cœur ; et vous trouverez le repos de vos âmes » (Matthieu 11, 28-29). Quel est ce joug, sinon la Croix ? Cela peut sembler paradoxal que le soulagement puisse venir de la Croix. Nous n’en sommes pas à un paradoxe près. Car « le Seigneur, Prêtre Eternel, bénit toujours au moyen de la Croix » (saint Josémaria, Sillon, n° 257).
Oui, paix et sérénité découlent de la Croix. Celui qui y monte par amour, qui s’y identifie au Christ, ne sent plus le poids de la Croix. « Que de neurasthénie et d’hystérie l’on ferait disparaître si, grâce à la doctrine catholique, on apprenait véritablement aux gens à vivre en chrétiens : aimer Dieu et savoir accepter les contrariétés comme une bénédiction venue de sa main ! » (saint Josémaria, Sillon, n° 250). C’est pour cela que nous voulons que le Christ reste sur la Croix. C’est tout à notre avantage. Nous avec lui et lui avec nous, nous sommes « comme une armée rangé en ordre de bataille » (Cantique 6, 3). (lire la suite) D’où notre insistance à placer la Croix aux carrefours du monde, au sommet des montagnes, à l’entrée des villages, etc. Elle est une invitation à emboîter le pas à notre Seigneur, ne pas dramatiser notre situation, à être heureux de l’implanter, plus que dans le décor, dans les cœurs. « Il disait, plein de peine : ces gens-là n’ont pas l’intelligence du Christ, mais le masque du Christ… C’est pourquoi, dépourvus de tout sens chrétien, ils n’atteignent pas la vérité, et ils ne donnent pas de fruit. Nous les enfants de Dieu, nous ne pouvons pas oublier que notre Maître a proclamé : « Celui qui vous écoute, M’écoute… » — C’est pourquoi… nous devons essayer d’être le Christ ; mais jamais sa caricature » (Ibid., n° 585).
Elle est tout cela à la fois.

(à suivre…)

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