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dimanche 20 mars 2011

Saint Joseph et Marie (7)


Saint Joseph et Marie (7)

Jésus est donc le fils de la piété et de l’amour de saint Joseph. Par sa piété et son amour de la Volonté de Dieu, il a en quelque sorte mérité de devenir celui dont Dieu avait besoin pour que son Fils ait un père légal sur terre, pour qu’il vive dans une famille humaine normale.
Nous recevons donc Jésus à la fois de Marie et de Joseph.
Cette paternité de Joseph à l’égard de Jésus n’en est pas restée au plan purement légal. Ce n’est pas un aspect seulement juridique. Loin de là. « Car Jésus devait ressembler à Joseph, par les traits de son caractère, par sa façon de travailler et de parler. Dans son réalisme, dans son esprit d’observation, (lire la suite) dans sa manière de s’asseoir à table et de partager le pain, dans son goût pour exposer la doctrine d’une manière concrète, en prenant pour exemple les choses de la vie ordinaire, se reflète ce que furent l’enfance et la jeunesse de Jésus, ce que furent par conséquent ses rapports avec Joseph » (saint Josémaria, Quand le Christ passe, n° 55). Il est logique qu’il en ait été ainsi. L’influence d’un père, ou d’une mère, se fait d’autant plus sentir que l’enfant est plus docile, plus vertueux, plus obéissant, plus désireux de plaire à ses parents en tout. Or, de Jésus, il est écrit qu’il « progressait en sagesse, en taille et en faveur auprès de Dieu et des hommes » (Luc 2, 52).
Il ne s’agit pas de tics ou de manies, mais d’un sain air de famille. Il y avait entre Jésus et Marie une grande ressemblance physique. Et, entre Jésus et Joseph une ressemblance appartenant au domaine de la formation humaine.
Dans sa perfection, Joseph voyait en Marie et Jésus les modèles à imiter. Il n’y avait rien à rejeter dans leur comportement, rien chez eux ne le faisait souffrir, bien au contraire.
« Joseph a aimé Jésus comme un père son fils, et il prit soin de lui, en lui donnant ce qu’il avait de meilleur. Joseph s’occupa de cet Enfant comme il lui avait été ordonné, et fit de Jésus un artisan, en lui transmettant son métier ; c’est pourquoi, les voisins de Nazareth allaient parler de Jésus en l’appelant indistinctement faber ou fabri filius (Marc 6, 3 ; Matthieu 13, 55), l’artisan ou le fils de l’artisan. Jésus a travaillé avec Joseph, dans son atelier. Comment devait être Joseph, et comment la grâce avait dû agir en lui, pour qu’il fût capable de mener à bien la tâche d’éduquer, sur le plan humain, le Fils de Dieu ? » (saint Josémaria, Quand le Christ passe, n° 55).

(à suivre)

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