ce blog est bloqué à l'entrée en Chine depuis le mois de mai 2007

jeudi 24 juillet 2014

Le secret du Père (4)

Le secret du Père (4)

L’histoire du Salut est toujours instructive pour nous. Il convient de la méditer pour en tirer des enseignements pratiques. C’est ce que le Seigneur nous invite à faire, en nous remémorant la catastrophe qu’a représenté le Déluge universel du temps de Noé : « Car de même que dans les jours qui précédèrent le déluge, on mangeait et on buvait, on épousait et on était épousé, jusqu'au jour où Noé entra dans l'arche, et qu'ils ne surent rien, jusqu'à la venue du déluge qui les emporta tous, ainsi sera aussi l'avènement du Fils de l'homme. Alors, de deux (hommes) qui seront dans un champ, l'un sera pris, l'autre laissé ; de deux femmes qui seront à moudre à la meule, l'une sera prise, l'autre laissée. Veillez donc, puisque vous ne savez pas quel jour votre Seigneur doit venir » (Matthieu 24, 38-42). La conclusion reste la même : « Veillez », veillez et priez pour ne pas entrer en tentation « pour ne pas être en butte à l’épreuve » (Matthieu 26, 41). (lire la suite) Veiller suppose de se maintenir en permanence dans une attitude de prière, accompagnée et d’une maîtrise empreinte de délicatesse de tous nos sens. C’est ce que nous propose l’ascèse chrétienne pour suivre le Christ de près. C’est à ce prix que nous ne nous endormirons pas du triste sommeil évoqué plus haut, sommeil qui ouvre la porte à tous les diables possibles. Veillez, pour ne pas laisser le diable ne serait-ce que s’approcher du sanctuaire de notre âme, a fortiori y établir son campement, en faire comme sa forteresse à partir de laquelle il peut lancer des opérations offensives contre d’autres âmes. Il s’agit donc de rejeter énergiquement toute pensée, toute idée, tout projet qui n’est pas entièrement de Dieu, dès le tout premier instant, de a jusqu’à z. « Quand on n’édifie pas sur les pierres qu’est ce qui arrive ? Il arrive ce qui arrive aux enfants sur la plage quand ils font des châteaux de sable, tout s’écroule, c’est sans consistance. Quand on ne confesse pas Jésus Christ, me vient la phrase de Léon Bloy : « Celui qui ne prie pas le Seigneur, prie le diable. » Quand on ne confesse pas Jésus Christ, on confesse la mondanité du diable, la mondanité du démon » (pape François, Homélie de la messe avec les cardinaux, chapelle Sixtine, 14 mars 2013). Mais si nous le faisons nous sommes bien évidemment à charge pour beaucoup. La seule présence du juste contrarie les impies, nous dit l’auteur inspiré : « Traquons le juste, puisqu’il nous est à charge » (Sagesse 2, 12). Sa vue est devenue insupportable aux impies en tout genre, qui « appellent la mort du geste et de la voix ; la regardant comme une amie, ils se passionnent pour elle, il font alliance avec elle, et ils sont dignes, en effet, de lui appartenir « Sagesse 1, 16). (à suivre…)

Aucun commentaire: