Le feu de Dieu (1)
Le feu de Dieu (1)
Jésus ouvre un jour son cœur à son auditoire. Il lui dit : « C'est le feu que je suis venu mettre sur la terre » (Luc 12, 49), le feu de l'Amour de Dieu. Le feu de l'Amour dont Dieu nous aime, et qui est l'Esprit Saint. Le feu de l'amour que Dieu met dans notre âme et dont il attend - il est en droit d'attendre - que nous l'aimions, et qui n'est autre aussi que le Saint-Esprit. Ce Saint-Esprit qui a fait irruption dans le monde au jour de la Pentecôte. Jésus ajoute : « Et combien je désire qu'il soit déjà allumé » (Ibid.). Ce qui peut nous surprendre, voire nous déconcerter, c'est le temps qu'il va falloir pour que se réalise ce désir ardent du Seigneur (lire la suite) - qui est le Fils de Dieu, donc Tout-Puissant et infiniment Sage. Entre cette confidence et la venue du Saint-Esprit, il s'écoule, en effet, plusieurs mois, peut-être même plus d'un an. C'est surprenant.Mais le fait de nous en rendre compte nous aide à gagner en patience. Les plans de Dieu se réalisent toujours, mais dans le temps, et en fonction de la réponse des hommes. Nous sommes invités à aider les hommes à répondre aux desseins amoureux de Dieu en évangélisant le monde qui nous entoure, en vibrant comme le Seigneur : « Avec le merveilleux naturel de ce qui vient de Dieu, l’âme contemplative déborde du désir de faire de l’apostolat : Mon cœur brûlait en moi, à force d’y songer le feu flamba (Psaume 38, 4). De quel feu s’agit-il, si ce n’est de celui dont parle le Christ : Je suis venu apporter le feu sur la terre et comme je voudrais qu’il brûle ! (Luc 12, 49). Feu d’apostolat qui se fortifie dans la prière : il n’y a pas de meilleur moyen pour développer, d’un bout à l’autre du monde, cette bataille de paix à laquelle chaque chrétien est appelé à participer: compléter ce qui manque aux souffrances du Christ (cf. Colossiens 1, 24) » (saint Josémaria, Quand le Christ passe, n° 120). D'où notre prière : « Ô, Jésus..., fortifie nos âmes ! Aplanis le chemin ! Et surtout, enivre-nous d'Amour : fais ainsi de nous des foyers brûlants, qui enflamment la terre du feu divin que tu es venu nous apporter » (saint Josémaria, Forge, n° 31). « Le monde résonne encore de ce cri divin : « Je suis venu apporter le feu sur la terre, et que puis-je vouloir si ce n’est qu’il s’enflamme ? » — Or, tu vois : presque tout est éteint… N’as-tu pas le désir de propager l’incendie ? » (saint Josémaria, Chemin, n° 801).
(à suivre...)
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