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vendredi 16 juillet 2010

Aller à la maison de Dieu (2)

Aller à la maison de Dieu (2)

« Trois fois par an, tout ton peuple masculin paraîtra devant Yahvé, votre Dieu, dans le lieu qu’il aura choisi (…) ; il ne paraîtra pas devant Dieu les mains vides, mais chacun avec ce qu’il peut donner, selon les bénédictions que Yahvé, ton Dieu, t’aura accordées » (Deutéronome 16, 16-17). « C’est là que montent les tribus, les tribus de Yahvé, selon la loi donnée à Israël, afin de louer le nom de Yahvé » (Psaume 122, 4). Au précepte ancien a succédé le précepte nouveau. Nous montons à la Jérusalem nouvelle qu’est l’église où le Seigneur n’est pas de façon figurative, mais réellement et personnellement présent dans la très Sainte Eucharistie. Nous y venons, non pas trois fois l’an, mais au moins les dimanches et jours de fête de précepte.. (lire la suite) Nous y allons avec empressement, car c’est la rencontre vivifiante avec Dieu, sans laquelle nous ne pourrions pas tenir dans le monde hostile et matérialiste. Les martyrs d’Abitène, plusieurs fois mentionnés par le pape Benoît XVI, disaient à l’autorité qui voulait leur interdire de se réunir le dimanche : Sine dominico non possumus ! Sans nous réunir le jour du Seigneur, nous ne pouvons pas vivre !
Construisant le Temple, Salomon « fit le portique du trône, où il rendait la justice, le portique du jugement, et il le fit de cèdre depuis le sol jusqu’au plafond » (1 Rois 7, 7). C’est à Jérusalem, en effet, qu’ont « été établis les sièges pour le jugement, les sièges de la maison de David » (Psaume 122, 5). C’est dans la Jérusalem céleste que les Douze siègent sur douze trônes pour juger les douze tribus d’Israël (Luc 22, 30), à l’heure du jugement universel, aux derniers jours de ce monde qui passe (1 Corinthiens 7, 31).
Nous souhaitons la paix pour la nouvelle Jérusalem qu’est l’Eglise catholique, une sainte et apostolique, l’Eglise fondée par Jésus-Christ, contre laquelle « les portes de l’Hadès ne l’emporteront pas » (Matthieu 16, 18). C’est un navire qui ne sombre pas, car le Christ est le pilote qui le dirige à travers les écueils du monde. Les hommes peuvent armer des escadres pour l’attaquer et l’envoyer par le fond, c’est courir à leur propre perte. Tous passent. Tous quittent le monde. Mais l’Eglise demeure, inébranlable ; toujours fidèle à elle-même et au Christ, jusqu’à la fin des temps. Et plus encore, pour l’éternité, car elle se poursuit au ciel, état dans lequel elle se trouve déjà dans ses fils qui ont été sanctifiés. Que les hommes n’apprennent pas les leçons de l’histoire, qu’importe ! Elle leur en administrera de nouvelles. Qui montrent bien que l’Eglise n’est pas une institution humaine, n’est donc pas soumise aux aléas, au cours des événements. Mais qu’elle avance, toujours tendue vers son objectif, non seulement qu’elle avance, mais qu’elle progresse, qu’elle ne cesse de s’étendre au monde entier, jusqu’à ce que le commandement missionnaire soit pleinement accompli : « Allez donc ! De toutes les nations faites des disciples » (Matthieu 28, 19).

(à suivre…)

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