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lundi 19 juillet 2010

Arrêts sur christianisme (58)

Arrêts sur christianisme (58)

Si l’incarnation, comprise au sens fort, et la doctrine de la Trinité constituent ce qui est tout à fait propre au christianisme, ce qui le distingue des autres religions, nous devons reconnaître que cette « spécificité » fut alors et pour la première fois très fortement établie et placée au cœur même de l’édifice de la foi. Tout le reste découle de là, de façon cohérente, à commencer par la vigoureuse affirmation du titre de Théotokos reconnu à Marie : elle est véritablement Mère de dieu, car la personne née d’elle es tunique et divine.
Telle est la suprême grandeur du christianisme : être religion de la grâce, de la descente de Dieu vers l’homme plutôt que de la montée de l’homme vers Dieu. Dans cette perspective, le Christ apparaît comme le don de Dieu à accueillir avec émerveillement et gratitude, plutôt que comme le modèle à imiter dans la vie. Il est l’Emmanuel : le dieu avec-nous.

R. Cantalamessa, Le Christ de la Transfiguration, Saint-Maurice (Suisse), Editions Saint-Augustin, 2000, p. 98.

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