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jeudi 5 février 2015

La louange de Dieu (2)

« Louez-le au firmament, œuvre de sa puissance » (Psaume 150, 1), car « les cieux racontent la gloire de Dieu, et le firmament fait connaître l’œuvre de ses mains » (Psaume 19, 2). Et « depuis la création du monde ses attributs invisibles deviennent, par ses œuvres, visibles à l’intelligence, sa puissance éternelle comme sa divinité, aussi sont-ils inexcusables, puisque, connaissant Dieu, ils ne l’ont ni glorifié ni remercié comme Dieu ; au contraire, ils se sont perdus en de vaines pensées et leur cœur intelligent s’est enténébré » (Romains 1, 20-21) et ils n’ont pas rendu à Dieu le culte qui lui est dû. Pire encore, ils se sont détournés de lui et « se flattant d’être des sages, ils sont devenus fous, à la gloire du Dieu immortel ils ont substitué des images représentant l’homme mortel, des oiseaux, des quadrupèdes et des reptiles » (Romains 1, 22-23). Voilà quels sont les dieux de l’homme, (lire la suite) qu’il honore à la place du Dieu Tout-Puissant ! Un veau d’or, à l’occasion, en ayant de plus le toupet de se prosterner devant lui en disant : « Voici ton dieu, qui t’a tiré du pays d’Égypte » (Exode 32, 8). Ô insensés et ingrats que nous sommes ! « Louez-le pour ses hauts faits ! Louez-le pour l’immensité de sa grandeur ! » (Psaume 150, 2). Personne ne peut donner à Dieu quelque chose qui ne lui appartienne pas déjà. A toi la louange, la puissance et la gloire pour les siècles des siècles. « Amen ! Que la bénédiction, la gloire, la sagesse, l’action de grâces, l’honneur, la puissance et la force soient à notre Dieu pour les siècles des siècles ! Amen ! » (Apocalypse 7, 12). Mais du fait que nous pouvons refuser à Dieu la louange que nous lui devons, c’est que nous pouvons la lui donner. Tout comme nous pouvons lui ouvrir l’accès à notre cœur ou le fermer à son amour. « Chantez au Seigneur, bénissez son nom ; annoncez jour après jour le salut qui vient de lui. Racontez parmi les nations sa gloire, parmi tous les peuples ses miracles. Le Seigneur, en effet, est grand et très digne de louange, il est redoutable par-dessus tous les dieux : car tous les dieux des peuples sont des êtres de néant, tandis que le Seigneur a fait les cieux » (Psaume 96, 2-5). Quelle tristesse que si peu de gens connaissent le vrai Dieu et reconnaissent en notre Dieu le vrai Dieu ! Pourtant l’injonction est claire : « Louez notre Dieu, vous tous, ses serviteurs, et vous qui le craignez, petits et grands ! » (Apocalypse 19, 5). Ce qui se passe, c’est que peu nombreux sont ceux qui le craignent, qui voient en lui leur Père, à la Bonté indescriptible, dont les pensées sont des pensées de paix, non d’affliction (cf. Jérémie 29, 10). Ils ont une pauvre idée de lui, une idée tellement erronée, à mille lieues de la réalité. « De la foule, quelques pharisiens lui dirent : « Maître, réprimande fermement tes disciples ! » Mais il répondit : « Je vous le dis, si eux se taisent, ce sont les pierres qui crieront « (Luc 19, 39-40). Vous le voyez ? Les pierres elles-mêmes, la création tout entière est disposée à rendre hommage à son Dieu. Et de fait, lorsque Jésus meurt au Golgotha, « la terre trembla, les rochers se fendirent » (Matthieu 27, 51). Elle s’associe à la complainte des hommes droits, elle hurle sa douleur, car on a tué notre Seigneur, elle gémit dans les douleurs de l’enfantement jusqu’à ce jour (cf. Romains 8, 22), car c’est une nouvelle création qui s’opère ainsi, la restauration dans l’ordre originel d’amitié avec Dieu, bien qu’avec la cédule du péché et ses conséquences lamentables. « Je suis au milieu de vous comme celui qui sert » (Luc 22, 27).C’est l’humilité qui me porte à rendre gloire à Dieu, une louange incessante, car alors je reconnais aisément la grandeur de Dieu et la petitesse de ma condition humaine. L’attitude contraire conduit l’homme à ériger sa statue à la place de celle de Dieu, et à venir s’ébattre devant elle, acceptant ainsi de faire toutes sortes de concessions au prince de ce monde, de capituler devant lui. Car l’homme est soit avec Dieu soit contre Dieu. Ou bien il rend gloire à Dieu ou bien il glorifie le Mal en se glorifiant bêtement lui-même. « Louez-le pour l’immensité de sa grandeur » (Psaume 150, 2). (fin)

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