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mercredi 25 février 2015

Péché et tiédeur (3)

Péché et tiédeur (3)

Il aurait peut-être mieux valu que les vierges, qualifiées de folles dans la parabole, restent chez elles ; parce que ce qu’elles font est inutile, puisqu’elles n’ont pas l’huile nécessaire pour maintenir leur lampe allumée, ou au moins en veilleuse, tout le temps de l’attente (mais Dieu récompense toujours d’une façon ou d’une autre ce qui a été fait de bien). C’est ce que montre la suite de la parabole : « Au milieu de la nuit, un cri se fit (entendre) : "Voici l’époux ! Allez à sa rencontre !" Alors toutes ces vierges se levèrent et préparèrent leurs lampes. Et les folles dirent aux sages : "Donnez-nous de votre huile, car nos lampes s’éteignent." Les sages répondirent : (lire la suite) "De crainte qu’il n'y en ait pas assez pour nous et pour vous, allez plutôt chez ceux qui en vendent, et achetez-en pour vous." Mais, pendant qu’elles s’en allaient en acheter, l’époux arriva, et celles qui étaient prêtes entrèrent avec lui au festin des noces, et la porte fut fermée. Plus tard, les autres vierges vinrent aussi, disant : "Seigneur, Seigneur, ouvre-nous! " Mais il répondit : "En vérité, je vous le dis, je ne vous connais pas." Donc veillez, car vous ne savez ni le jour, ni l’heure » (Mt 25, 6-13). « Je connais tes œuvres : tu n’es ni froid ni chaud. Plût à Dieu que tu fusses froid ou chaud ! Aussi, parce que tu es tiède et que tu n’es ni froid ni chaud je vais te vomir de ma bouche » (Apocalypse 3, 15-16). Cette affirmation montre à quel point Dieu a horreur des gens tièdes, mollassons, qui ne se donnent pas entièrement à lui, qui cherchent à se tranquilliser en faisant un petit quelque chose, qui n’est en réalité qu’une caricature de vie chrétienne, des miettes que l’on donne à Dieu. Et qu’il s’estime heureux avec cela ! Nous savons qu’il existe deux sortes de péchés : le péché véniel, qui ne nous coupe pas de l’amitié avec Dieu, bien qu’il la refroidisse ; et le péché mortel, souvent qualifié de grave, qui, lui, fait de nous un membre mort de l’Église, nous coupe de l’amour de Dieu et de notre prochain. Si jamais cela nous arrivait, que faudrait-il faire ? Se décourager ? Certainement pas. Nous confesser au plus tôt, puisque le sacrement ne se limite pas à pardonner la faute, mais possède la vertu curative de nous fortifier et de nous guérir. Nous ne pouvons pas mettre en doute la bonté absolue de Dieu. Il a institué le sacrement de la réconciliation pour cela. Ne l’oublions pas. Il savait bien que nous en aurions besoin. C’est un effet supplémentaire de sa miséricorde et de sa Bonté infinies. Quelque chose d’absolument merveilleux. Dont le succès est garanti, en plus ! (à suivre…)

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