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vendredi 11 janvier 2008

Des oratoires en peril (fin)

Des oratoires en péril (fin)

Après avoir évoqué la précarité des oratoires qui parsèment notre pays, puis retracé leur origine, voici un aperçu de leur diversité, inspiré d'une notice aimablement fournie par M. Jacques Courdesses, ardent défenseur et restaurateur de ces oratoires, dont je rappelle l'adresse, au cas où quelqu'un voudrait rejoindre son effort digne d'être appuyé : 18 rue des Puits Clos, 31000 Toulouse.
Ces oratoires peuvent être :
une niche simple, (lire la suite) creusée dans un rocher en place ou dans un bloc isolé, dans un mur de maison, de clôture (indépendamment des niches situées au-dessus des portes des églises), dans un arbre, dans le montant d'une croix dite croix oratoire ;
une stèle simple ou un bloc simple, parfois abondamment sculpté ;
une stèle composée de plusieurs pierres soigneusement sculptées et assemblées, l'édifice étant couronné de façon ouvragée, avec une croix en pierre ou en fer, mais sans jamais de toit ;
une guérite ou un petit pavillon en maçonnerie ou partiellement en pierre de taille, couvert d'un toit à deux, trois ou quatre versants, en tuiles, ardoises ou lamelles de bois appelées « tavaillons » en Savoie, ou en dalles de schiste dénommées « lauzes » ; la niche peut comporter un portillon plus ou moins décoré ;
une colonne ou une lanterne, par empilement de pierres soigneusement équarries et taillées, la niche comportant deux, trois ou quatre ouvertures, d'où l'appellation de lanterne ;
un oratoire chapelle, édifice en maçonnerie ayant l'aspect extérieur d'une petite chapelle, mais n'en étant pas une, car ne comportant pas d'autel ; deux ou trois personnes peuvent y entrer simultanément ;
un oratoire fontaine ;
un abri-voûte, constitué d'une simple arche faite de pierres brutes et apparentes, légèrement dressées au droit des joints, type présent en Maurienne et en Tarentaise.

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