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mardi 26 février 2008

Jesus et l'apostolat (2)

Jésus et l'apostolat (2)

« C'est pour eux que je me sanctifie, afin qu'ils soient, eux aussi, sanctifiés dans la vérité » (Jean 17, 19). Nous avons donc un impératif de croissance en vie intérieure, en amitié avec Dieu, en pureté et droiture de vie, en oubli de nous-même pour venir en aide aux autres de plus en plus efficacement. J'ai déjà parlé de notre devoir de faire de l'apostolat à propos de la parabole du Bon Samaritain. Ce que je dis aujourd'hui est donc un simple rappel, mais un rappel qui s'appuie sur la Parole de Dieu. Il s'agit pour nous de profiter, (lire la suite) ou de tâcher de profiter, car nous sommes facilement lâches ou pusillanimes, de toutes les occasions qui se présentent dans notre vie - voisin dans le train ou l'avion, coiffeur, personne qui attend comme nous chez le médecin ou que nous rencontrons à la cantine, etc. - pour parler de Dieu, de notre foi, pour prendre part aux intérêts et aux espoirs de nos semblables, à leurs soucis et à leurs souffrances aussi, afin de les aider à acquérir une vision surnaturelle, de les assurer, au moins, que nous prierons pour eux. Bien souvent ils s'en montrent très reconnaissants. Nous les aidons parce que nous les aimons de l'amour même de Dieu. C'est-à-dire à partir de la vertu théologale de charité que Dieu à mise en nous à notre baptême.
« Lorsque nous méditons les paroles de notre Seigneur : Et pour eux je me consacre moi-même, afin qu’ils soient eux aussi consacrés en vérité (Jean 17, 19), nous percevons clairement notre unique but : la sanctification, autrement dit le devoir que nous avons d’être saints pour sanctifier. En même temps la tentation subtile nous assaille peut-être de penser que bien peu d’entre nous se sont décidés à répondre à cette invitation divine, et sans compter que nous constatons que nous ne sommes que des instruments bien quelconques. Nous sommes peu nombreux, il est vrai, au regard du reste de l’humanité, et nous ne valons rien par nous-mêmes. Mais l’affirmation du Maître a l’accent de l’autorité : le chrétien est lumière, sel, ferment du monde, et un peu de levain fait fermenter toute la pâte (Galates 5, 9) » (saint Josémaria, Amis de Dieu, n° 9). Nous n'avons aucun mérite à l'être. Dieu nous apprend à aimer. Et le fait de méditer la vie de Jésus - son attitude face aux hommes, sa réaction dans les différentes situations - nous aide à la reproduire trait par trait. Ce qui est normal chez un chrétien, c'est d'aimer les autres, de s'intéresser à eux, de vouloir leur bien. Non d'une façon paternaliste, à leur place ou en leur imposant quoi que ce soit. Mais simplement, en les aimant sans plus. En leur apportant la paix que le monde ne peut donner (cf. Jean 14, 27), un supplément d'âme, qui est une vibration d'amour de Dieu.

(à suivre...)

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