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vendredi 15 février 2008

Le careme (7)

Le carême (7)

Poursuivons nos réflexions sur ce que le carême nous demande comme effort de conversion. Il faut ajouter encore quelques considérations sur les bienfaits de la confession sacramentelle, toujours en suivant les orientations du Serviteur de Dieu Jean-Paul II dans son exhortation apostolique post-synodale Reconciliatio et Paenitentia (n° 31).
Il écrit que « tout confessionnal est un lieu privilégié et béni (lire la suite) d'où, une fois les divisions effacées, naît un homme réconcilié, nouveau et sans tache, un monde réconcilié ! » Je souligne, en passant, que les normes en vigueur dans l'Église catholique stipulent que « les confessions ne seront pas entendues en dehors du confessionnal, à moins d'une juste cause » (Code de droit canonique, canon 964 § 3) et que « le ministre du sacrement peut légitimement décider, pour une juste cause et sans que l'on se trouve dans un cas de nécessité, et cela même dans le cas où le pénitent demande que l'on procède autrement, que la confession sacramentelle sera reçue dans un confessionnal muni d'une grille fixe » (Conseil pontifical pour les Textes législatifs, Réponse, 1er septembre 1998).
« Le fruit le plus précieux du pardon obtenu dans le sacrement de pénitence, écrit Jean-Paul II, consiste dans la réconciliation avec Dieu : celle-ci se produit dans le secret du cœur du fils prodigue et retrouvé qu'est chaque pénitent. Il faut évidemment ajouter que cette réconciliation a pour ainsi dire comme conséquences d'autres réconciliations, qui portent remède à d'autres ruptures causées par le péché : le pénitent pardonné se réconcilie avec lui-même dans les profondeurs de son être, où il retrouve sa vérité intérieure ; il se réconcilie avec ses frères, agressés et lésés par lui en quelque sorte ; il se réconcilie avec l'Église ; il se réconcilie avec toute la création. La prise de conscience de toute cela fait naître chez le pénitent, au terme de la célébration, un sentiment de gratitude envers Dieu pour le don de la miséricorde qu'il a reçu. C'est à cette action de grâce que l'Église l'invite. »

(à suivre...)

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