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samedi 16 février 2008

Le careme (8)

Le carême (8)

Le sacrement de la réconciliation dont j'ai parlé ces jours derniers était qualifié par saint Josémaria de « sacrement de la joie ». Il nous pardonne nos péchés. Mais il est également important, si nous voulons avoir les mêmes sentiments que le Christ, comme je le disais le premier jour, de demander pardon à Dieu pour les péchés des autres hommes. Jésus est venu parmi nous « pour servir et donner sa vie en rançon pour beaucoup » (Matthieu 20, 28). Son Sang est « versé pour beaucoup en vue de la rémission des péchés » (lire la suite) (Matthieu 26, 28).
En mourant sur la Croix, Jésus a vraiment donné une fois pour toutes sa vie pour tous les hommes, Sacrifice définitif qui est « rendu présent » dans chaque messe. Il nous a dit : « Si quelqu'un veut venir à ma suite, qu'il se renonce lui-même, qu'il prenne sa croix chaque jour et qu'il me suive » (Luc 9, 23), autrement il « n'est pas digne de moi » (Matthieu 10, 39).
Cette croix n'a rien d'extraordinaire. Elle est constituée de menus événements de la vie de tous les jours. Comme le pape Benoît XVI l'écrit dans son encylique sur l'espérance, « la pensée de pouvoir « offrir » les petites peines du quotidien, qui nous touchent toujours de nouveau comme des piqûres plus ou moins désagréables, leur attribuant ainsi un sens, était une forme de dévotion, peut-être moins pratiquée aujourd'hui, mais encore très répandue il n'y a pas si longtemps. (...). Que veut dire « offrir » ? Ces personnes étaient convaincues de pouvoir insérer dans la grande compassion du Christ leurs petites peines, qui entraient ainsi d'une certaine façon dans le trésor de compassion dont le genre humain a besoin. De cette manière aussi les petits ennuis du quotidien pourraient acquérir un sens et contribuer à l'économie du bien, de l'amour entre les hommes » (n° 40).
Tel a toujours été l'enseignement de saint Josémaria, le fondateur de l'Opus Dei, pour qui les « petites choses » avaient une grande valeur, celle de l'amour que nous mettons à les accomplir. « Combien se laisseraient clouer sur une croix, devant des milliers de spectateurs stupéfaits, qui ne savent pas supporter chrétiennement les piqûres d’épingle quotidiennes ! — Juge, par là, ce qu’il y a de plus héroïque » (Chemin, n° 204).
Nous pourrions dire encore bien des choses à propos du carême. Je m'arrête là... pour cette année.

(fin)

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