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jeudi 18 février 2010

La générosité de Dieu (1)

La générosité de Dieu (1)

La générosité de Dieu est un mystère. Nous ne pouvons pas la comprendre, parce qu'elle dépasse toutes les mesures à notre portée. Nous pouvons parler de magnificence et de munificence. Mais ce ne sont que des analogies. Parce qu'en Dieu tout est infini. Par conséquent sa générosité est infinie. Qu'elle ne s'exerce pas pareillement envers tous, ni selon les époques, ne contredit pas cette vérité. Générosité infinie ne veut pas dire don infini, mais participation à la Bonté infinie de Dieu à la mesure des dons qu'il veut bien nous octroyer, et de notre capacité à les recevoir. Ceci étant, la façon dont il répond à nos efforts, aux sacrifices que nous lui offrons, en union au Sacrifice de son Fils, pour la conversion des pécheurs, l'exaltation et l'expansion de son Église, est marqué au coin de cette condition infinie. (lire la suite)
En nous intégrant à sa famille par le baptême, le Seigneur « fait nôtre ce qui est sien et sien ce qui est nôtre » (saint Josémaria, Quand le Christ passe, n° 64), ce qui nous permet de nous adresser au Père en son nom avec l'audace des enfants qui demandent la lune. Il n'existe pas d'impossible dans leur petit monde. « Tout ce qui est à moi est à toi, et tout ce qui est à toi est à moi » (Jean 17, 10). C'est une grande vérité. Nous avons là précisément une manifestation de la générosité sans limite de Dieu. Il nous comble de ses biens et, en même temps, il s'approprie ce qu'il y a de bon, de positif, dans notre vie, pour le faire sien, c'est-à-dire pour lui communiquer une efficacité surnaturelle, divine, pour le faire concourir à notre sanctification et à celle du monde d'aujourd'hui et à venir, jusqu'à la fin des temps. Dans sa générosité Dieu ne connaît pas de bornes, ne restreint pas les effets de nos bonnes œuvres transformées par son Amour et sa Toute-Puissance en œuvres divines, d'une fécondité extraordinaire.
La vie d'un baptisé qui est conscient d'être enfant de Dieu et s'efforce d'agir en tant que tel est donc sublime, d'un très grand contenu, source d'un optimisme fondé. Fondé sur la force de Dieu : « Je peux tout dans celui qui me rend fort » (Philippiens 4, 13), car « tu es mon refuge et ma force » (Psaume 45, 2). C'est la force qui soulève des montagnes, transforme le monde, comble les vallées... C'est ainsi que Dieu s'est servi des premiers chrétiens, bien dans leur peau de fidèles, qu'ils ont souvent offerte dans le martyre afin de répandre l'Évangile aux quatre coins de l'univers. Et c'est ainsi que se réalise la nouvelle évangélisation. Les nouveaux Nérons et autres Caligula, non seulement ne freinent pas cette expansion, mais ils la favorisent et l'accélèrent à leur corps défendant. Parce que, en définitive, le diable se mord toujours la queue. « Voici la victoire qui a vaincu le monde : notre foi » (1 Jean 5, 4).

(à suivre...)

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