Le sang du Christ (nouvelles considerations)
Le sang du Christ (nouvelles considérations)
« C’est à grand prix que vous avez été rachetés » (1 Corinthiens 6, 20 ; 7, 23). Saint Pierre précise que « vous avez été rachetés par le sang précieux de l’agneau sans défaut et sans tâche qu’est le Christ » (1 Pierre 1, 19). De tout homme, nous pouvons donc dire que « chacun d'entre eux a coûté tout le Sang du Christ ! » (saint Josémaria, Forge, n° 881), ou encore que « chacun d’eux vaut tout le Sang du Christ » (saint Josémaria, Quand le Christ passe, n° 80).La conscience de cette réalité sublime implique d’être cohérent dans la façon de mener sa vie chrétienne. « En aucune façon la confession de la foi ne suffit si (lire la suite) la confirmation des bonnes œuvres fait défaut » (saint Bède, In Epistola S. Ioannis).
Le sang que le Christ a versé sur la Croix a une valeur expiatoire définitive, d’une fois pour toutes. À la différence des sacrifices de l’Ancienne Alliance, « c’est au prix de son propre sang, non avec le sang des boucs et des veaux, qu’il est entré une fois pour toutes dans le sanctuaire, nous rachetant pour l’éternité » (Hébreux 9, 12). « Le sang du Christ, qui dans un esprit d’éternité, s’est offert lui-même à Dieu en victime sans défaut, purifiera vos consciences des œuvres qui causent la mort, afin que soit pratiqué le culte dû au Dieu vivant » (Ibid., 14).
Dans l’Apocalypse, saint Jean souligne fortement le caractère salutaire du sang versé par le Christ : il nous délivre de nos péchés (1, 5) ; il lave et blanchit l’âme des pécheurs (7, 14) ; il les rachète pour Dieu (5, 9). C’est par le sang de l’Agneau que les martyrs sont vainqueurs du démon (12, 11).
Ce sang rédempteur nous est donné dans l’Eucharistie, même lorsque nous ne communions qu’au Corps du Christ, car là où est le Corps se trouvent aussi le Sang, l’Âme et la Divinité de notre Seigneur Jésus-Christ. La communion au sang du Christ (cf. 1 Corinthiens 10, 7) s’accomplit par le rite eucharistique au cours duquel, en vertu des paroles consécratoires que le prêtre prononce au nom du Christ, le pain devient le vrai Corps du Christ et le vin son vrai Sang (c’est ce que l’on appelle la « transsubstantiation »). Le fidèle qui boit le sang du Christ a la vie éternelle et le Christ le ressuscitera au dernier jour (cf. Jean 6, 54).
Le fidèle qui comprend cela désire se préparer à communier dignement pour que le sacrement produise ses effets dans son âme et soit déjà le gage de cette vie éternelle.
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