La soif de Dieu (fin)
Il serait facile de multiplier les citations, qui répondent bien à une réalité dont Dieu, en se servant des écrivains sacrés, a voulu laisser un témoignage multiple.
Mais comme en toutes choses, Dieu ne s’impose pas. Si l’homme n’y met pas du sien, cette aspiration restera pratiquement lettre morte. Il doit la manifester à Dieu dans sa prière, lui demander sa grâce pour qu’elle grandisse en lui. Ce qui invite à mener une vie cohérente avec elle et à vouloir aussi la faire partager par d’autres. Ce peut être pour beaucoup la découverte de l’aspiration au bonheur
(lire la suite) que nous abritons tous en nous mais qu’il nous est si difficile bien souvent de combler de façon satisfaisante. Il convient donc de chercher la présence de Dieu, mais à partir des pratiques de piété chrétienne et de la lecture méditée de la Sainte Écriture. « Je pense, en effet, qu’un grand danger de s’égarer menace ceux qui se jettent dans l’action — dans l’activisme ! — et se passent de la prière, du sacrifice et des moyens indispensables pour obtenir une piété solide, c’est-à-dire du recours fréquent aux sacrements, de la méditation, de l’examen de conscience, de la lecture spirituelle, de la fréquentation assidue de la très Sainte Vierge et des anges gardiens… Tout ceci contribue en outre, avec une efficacité irremplaçable, à rendre la journée du chrétien tellement agréable, car c’est de la richesse de sa vie intérieure que proviennent la douceur et le bonheur de Dieu, comme le miel coule du rayon » (saint Josémaria, Amis de Dieu, n° 18).
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