L'adhesion de Marie aux plans de Dieu (2)
L'adhésion de Marie aux plans de Dieu (2)
Il se peut qu'en bonne connaisseuse des Saintes Écritures et avec la finesse d'âme et l'intelligence qui étaient le propre d'une nature non marquée par le péché originel, Marie ait eu une certaine intuition de l'avenir. Elle a pu s'interroger sur les poèmes du Serviteur souffrant d'Isaïe.Mais même comme cela, elle ne pouvait pas imaginer (lire la suite) ce qu'a été la Croix. Seule l'expérience de l'épreuve dans sa chair lui a permis d'en mesurer l'intensité.
Or, il a fallu attendre trente-trois ans pour que le Salut soit enfin accompli. Consummatum est ! « Tout est achevé », s'écrie Jésus sur la Croix (Jean 19, 30). Au fur et à mesure que le temps passe, notamment les années de la « vie publique » du Seigneur, l'issue est de plus en plus claire. Même s'il est difficile d'imaginer qu'un homme qui ne fait que du bien, qui guérit les malades et même ressuscite des morts, et dont la prédication suscite l'émerveillement des foules, puisse être condamné, Marie n'ignore pas, au moins à partir de la résurrection de Lazare, que les Juifs ont décidé de faire périr son fils. Le Fils de Dieu ! (cf. Jean 11, 53).
Face à une telle situation, Marie ne peut que se réfugier dans la prière, méditer ces textes qui sont si explicites, si expressifs, et reformuler intérieurement son acceptation de la Volonté de Dieu : Fiat ! « qu'il me soit fait selon ta parole ». Et non plus seulement fiat mihi, mais un fiat pour l'humanité pécheresse. Que la très sainte Volonté de Dieu s'accomplisse jusqu'au bout, si tel est le prix à payer pour arracher les hommes au péché et à la damnation éternelle.
(à suivre...)
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