Arrêts sur christianisme (41)
Arrêts sur christianisme (41)
Pour les Pères, la différence (entre le christianisme et le judaïsme, et les autres religions) ne porte pas d'abord sur la doctrine elle-même : il y avait déjà dans le judaïsme une grande partie de la Révélation. Et pour eux, certains des philosophes païens avaient déjà une certaine connaissance de Dieu ; et même un saint Augustin nous dit que, pour lui, Platon a connu le mystère de la Sainte Trinité. L'abîme qu'il y a entre l'Ancien et le Nouveau Testament, c'est l'abîme qu'il y a entre l'annonce de quelque chose et la réalité de cette chose. (lire la suite) Et ceci nous fait toucher du doigt (...) que le christianisme est essentiellement une vie, et non pas essentiellement une philosophie. Être chrétien, pour nous, c'est exister divinement, c'est avoir la grâce en nous et avoir la familiarité avec Dieu. Or ceci c'est une nouveauté totale.Jean Daniélou, Le mystère de l'Avent, Paris, Éditions du Seuil, 1948, p. 13.
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