La communion spirituelle (1)
La communion spirituelle (1)
Pour nous préparer à Noël. « Après la réception des sacrements, lorsque nous sentons l'amour de Dieu se ralentir, vite la communion spirituelle ! » (Mgr René Fourrey, Ce que prêchait le Curé d'Ars, Dijon, L'Échelle de Jacob, 2009, p. 144). Nous y avons recours pas uniquement comme une bouffée d'oxygène ou une bouée de secours. Ne nous limitons pas à faire des communions spirituelles seulement lorsque nous remarquons que l'humain commence à l'emporter sur le divin, que l'impatience ou la critique se font de plus en plus jour, que nous relâchons nos efforts pour travailler avec le maximum de sérieux. Ne cantonnons pas ce recours surnaturel au Seigneur aux moments - comme on les remarque ! - où le cœur semble ne plus se satisfaire de la compagnie de Dieu... (lire la suite)Faisons également des communions spirituelles comme une preuve de l'amour que nous portons à notre Dieu et Libérateur, au grand Ami qu'il est, jamais à court d'arguments et de moyens pour nous aider à maintenir le regard fixé sur le Père.
Saint Josémaria m'a appris, ainsi qu'à une foule de catholiques, la communion spirituelle qu'il tenait lui-même de son confesseur : « Je voudrais, Seigneur, te recevoir avec la pureté, l'humilité et la dévotion avec lesquelles ta très Sainte Mère te reçut, avec l'esprit et la ferveur des saints. » Que cette formule, ou une autre, nous serve à témoigner de notre désir profond de vivre avec le Seigneur, de le laisser nous travailler « comme l'argile entre les mains du potier » (Jérémie 18, 6). J'ai joué de la flûte sur la place du marché (cf. Matthieu 11, 17). Comme il ne nous est physiquement pas possible de nous rendre continuellement présent sur la place du marché - au Calvaire, à l'autel, là où le Fils échange sa Vie auprès du Père contre notre libération du péché - nous y allons en esprit, par la communion spirituelle. « Lorsque nous ne pouvons venir à l'église, tournons-nous du côté du tabernacle » (curé d'Ars, Ibid.). C'est sur notre lieu concret de vie que nous rejoint la mélodie divine, les notes de la flûte qui nous chante l'Amour du Christ pour nous, cet Amour que traduit si bien sa présence eucharistique. « Là où sont vos frères les hommes, mes enfants, là où sont vos aspirations, votre travail, vos amours, là se trouve le lieu de votre rencontre quotidienne avec le Christ. C’est au milieu des choses les plus matérielles de la terre que nous devons nous sanctifier, en servant Dieu et tous les hommes » (Entretiens avec Monseigneur Escriva, n° 114).
(à suivre...)
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