La magnanimité de Dieu (2)
La magnanimité de Dieu (2)
Si ce que nous offrons était purement humain, ce ne serait qu'un fétu de paille, vite emporté par le vent. Mais nous offrons le Christ lui-même, la Vie du Christ en nous, les vertus et le bien qu'il y suscite et fait grandir, auxquels nous joignons notre existence purement humaine. Cela change tout. C'est pour cela que le père fait remarquer à son aîné qu'il lui donne plus, infiniment plus, parce qu'en définitive - et c'est ce qui compte – celui-ci lui donne tout ce qu'il possède. Si nous ne nous réservons rien pour nous, nous recevons Dieu avec de bonnes dispositions, et nous pouvons alors le lui retourner pour qu'il sanctifie les autres, le monde.C'est ce que nous constatons chez Sainte Marie. (lire la suite) Elle s'est offerte à servir entièrement Dieu dès qu'elle a eu l'usage de raison. Quelques années plus tard, elle s'entend dire que le Saint-Esprit la couvrira de son ombre et qu'elle enfantera et mettra au monde le Fils du Très-Haut (cf. Luc 1, 35), la Très Sainte Trinité lui étant ainsi révélée dans sa Majesté ineffable. Et Marie accepte. Elle dit « oui ». Le Fils de Dieu fait alors son entrée dans le monde, qu'il arrache au péché en remportant une victoire définitive et éternelle sur satan.
Marie a donné tout ce qu'elle avait. Elle a reçu encore plus de Dieu. Elle l'offre à son tour en demeurant au pied de la Croix bien unie au Sacrifice rédempteur de son divin Fils. Et c'est une pluie de grâces qui s'abat désormais sur le monde et qui ne cessera qu'avec la grâce finale, celle du retour glorieux du Fils ressuscité et de la résurrection des corps.
(fin)
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