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mercredi 12 septembre 2007

12 septembre : le doux nom de Marie


12 septembre : le doux nom de Marie


En ce 12 septembre, l'Église se réjouit de fêter une nouvelle fois la très Sainte Vierge Marie. Voici quatre jours, elles célébrait la Nativité de la Vierge Marie. Aujourd'hui, elle chante le « saint nom de Marie ». « Ô Marie, votre nom est un parfum qui répand la suave odeur de la divine grâce, s'exclame saint Ambroise de Milan. Qu’il descende donc sur moi, ce parfum céleste et qu’il pénètre jusqu’aux dernières fibres de mon âme ! » (De institutione virginis et S. Mariae virginitate perpetua, Liber unus, cap. 13).
C'est par ce doux nom que l'archange saint Gabriel a commencé (lire la suite) son ambassade de la part de Dieu. C'est ce doux nom que Jésus n'a cessé de répéter au long de sa vie. « Lui seul, peut, comme il faudrait, s'adresser à sa Mère, à la Vierge des vierges, à l'Immaculée Conception, à la nouvelle Ève, Mère des vivants et de tous ceux qui ne doivent pas périr. Marie !... Lui seul comprend ce nom, qu'il lui réservait depuis les siècles infinis, le nom conçu depuis l'éternité au sein du Père, quand Celui-ci se résolvait à visiter le monde et à le sauver par Jésus, Fils de Dieu, et né de Marie » (Dom Eugène Vandeur, Pour aider à faire oraison, brèves élévations, Bruges, 1953, p. 47-48). C'est un nom qui est synonyme de sainteté, car tout en Marie parle de perfection, de vertus vécues au plus haut degré atteignable par un être humain. « Réjouissez-vous Marie, vous seule avez détruit toutes les hérésies, vous seule avez cru aux paroles de l'archange Gabriel, puisque vierge vous avez enfanté le Dieu-Homme et qu'après l'enfantement vous êtes restée inviolée » (Répons de l'Annonciation, IXème siècle).
Cette fête du saint Nom de Marie a été établie par le pape Innocent XI, en 1683, en reconnaissance pour la protection spéciale pour la protection dont Vienne avait été l'objet au cours de la guerre avec les Turcs. La Reine du ciel était manifestement intervenue, alors que l'on se trouvait dans l'octave de sa Nativité. Cent cinquante mille Turcs s'étaient avancés jusque sous les murs de Vienne et menaçaient l'Europe tout entière. Sobieski, roi de Pologne, vint au secours de la ville assiégée. Le roi fit d'abord célébrer la messe, qu'il servit lui-même, les bras en croix. Celle-ci terminée, il s'écria : « Marchons avec confiance sous la protection du ciel et avec l'assistance de la très Sainte Vierge. » De fait, les Turcs furent frappés d'une terreur panique et s'enfuirent dans le plus grand désordre.
« Ô Glorieuse Reine ! nos cœurs louent votre puissance avec des transports de joie : la douceur de votre Nom répand la consolation dans notre âme. Envoyez-nous du haut de votre Trône la sagesse, dont la douce lumière nous fasse voir toute vérité. (...) Votre miséricorde soulage et relève le pauvre dans sa misère : et l'invocation de votre Nom plus délicieux que le miel, le remplit d'une douce confiance. (...) Votre Nom est glorieux et admirable : ceux qui le gardent imprimé au fond de leur cœur , ne seront point troublés de crainte à l'heure de la mort » (saint Bonaventure, Psautier de la glorieuse Vierge Marie).

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