La jeunesse s'engage (6 et fin)
La jeunesse s'engage (6 et fin)
En tout état de cause, le jeune doit à son tour poser à Dieu la question « Que dois-je faire ? », et la poser dans « cet espace intérieur particulier où il a appris à être en relation intime avec Dieu, avant tout dans la prière ». Il y apprend le projet de Dieu pour sa vie, et que cette tâche que Dieu lui a assignée dans le plan de salut « est laissée entièrement à sa liberté, et qu'elle est déterminée en même temps par diverses circonstances de nature intérieure et extérieure » (Jean-Paul II, Lettre Dilecti amici, n° 9). La réponse à la vocation dépend donc de la liberté de chacun, de (lire la suite) son désir d'aimer Dieu ou non, de s'aimer soi-même et les biens de ce monde, comme le jeune homme riche, ou d'aimer vraiment Dieu sans détour, sans compromis. Découvrir « la vocation pour la vie » de chacun est « une tâche personnelle fascinante ». « En accomplissant cette tâche, ajoutait le Serviteur de Dieu Jean-Paul II, vous développez et vous faites croître votre humanité, tandis que votre jeune personnalité acquiert peu à peu sa maturité. Vous vous enracinez en ce qu'est chacun et chacune de vous, pour devenir ce qu'il doit devenir : pour soi, pour les hommes, pour Dieu » (Ibid.), un chrétien fier de sa foi et conscient de sa responsabilité de la faire rayonner dans le monde.
(fin)
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